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Le blog de cepheides

Le blog de cepheides

articles de vulgarisation en astronomie et sur la théorie de l'Évolution

Publié le par cepheides
Publié dans : #Évolution, #paléontologie
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                                            les ères géologiques
 
 
 
  
       Pour la Vie, sur notre planète, ce ne fut pas un long fleuve tranquille. Au long des milliards d'années qui la séparent de ses origines, elle aura eu bien du mal à s'accrocher car nombre d'événements cataclysmiques auraient pu définitivement la détruire. Le hasard a néanmoins permis (d'autres diront la « chance ») qu'elle ne disparaisse pas. Jamais, en effet, elle n'aura été aussi menacée que lors des extinctions massives d'espèces qui ont parsemé les temps géologiques.
  
     Rappelons tout d'abord ce que l'on nomme communément une «
espèce » : c'est l'ensemble des populations capables de se reproduire entre elles. A partir du moment où des êtres vivants, même très proches d'apparence, ne peuvent plus donner de descendants susceptibles d'être féconds, on dit qu'ils appartiennent à deux espèces différentes. En systématique qui est la science du dénombrement et du classement des différentes lignées d'être vivants, l'espèce est l'unité de base (on parle alors de taxon).
  
     L'extinction d'une seule espèce est un drame pour la
biodiversité. Elle se produit lorsque son dernier représentant a disparu mais elle est prévisible bien avant, lorsque l'espèce n'est plus représentée que par un nombre insuffisant d'individus devenus incapables, pour de multiples raisons, de se reproduire : il s'agit le plus souvent d'un phénomène progressif, plus ou moins rapide. On sait bien, surtout actuellement avec la domination sans partage des humains qui transforment la planète selon leur bon plaisir, qu'il existe nombre d'espèces, animales et végétales, menacées. Toutefois, il a existé des moments de la vie de la Terre où un nombre considérable d'espèces ont disparu de manière concomitante : il s'agit des extinctions de masse.
 
 
 

Les extinctions dites « de masse »
 

 

     On estime que plus de 99% des espèces ayant un jour vécu sur Terre ont à extinctions-2.pngprésent disparu. Certaines de ces disparitions sont en rapport avec la sélection naturelle qui a permis le remplacement d'espèces par d'autres mais ce n'est pas la seule explication. En effet, à certains moments de l'histoire terrestre, des cataclysmes, difficiles à documenter, ont conduit à la disparition - en même temps - de catégories entières d'espèces vivantes : c'est ce phénomène que l'on appelle extinctions de masse et, pour une fois, l'Homme n'en a pas été le responsable. On reconnaît actuellement cinq extinctions principales qui, toutes, à des degrés divers, ont failli faire disparaître totalement la Vie sur Terre.
 
 
 

Quand ont-elles eu lieu ?
 
 
 
     a.
à l'ordovicien pour la plus ancienne, vers -440 millions d'années (Ma), époque qui est la deuxième du paléozoïque ou ancienne ère primaire. Pour mémoire, rappelons que la première période de ce paléozoïque était le cambrien, celle-là même qui a vu « l'explosion de la Vie » (voir sujet le schiste de Burgess). Un peu moins de la moitié de tous les organismes marins disparaissent à l'ordovicien et les fameux trilobites qui ont laissé de nombreux fossiles regroupant plus de 10 000 espèces différentes, sont presque totalement détruits : ils arriveront pourtant à surmonter la crise, en tout cas temporairement.
 
  
     b.
au dévonien vers -367 Ma, une époque qui a connu un effet de serre important au point qu'on l'a appelée le temps des fougères. Sur Terre, il existe, outre les algues et les bactéries présentes depuis longtemps, des plantes primitives, notamment les fougères géantes aux troncs aussi épais que ceux d'un arbre, dans lesquelles vivent des arthropodes comme les scorpions mais c'est en mer qu'une immense barrière de récifs érigés par des algues calcaires retient l'attention. Ce sont ces récifs qui vont disparaître lors de cette extinction avec une grande partie des poissons de mer (les poissons d'eau douces semblent avoir été moins touchés). Les trilobites perdent encore une grande partie de leurs représentants. On estime que plus de 70% des espèces vivantes ont été détruites à cette époque.
 
  
     c.
au permien vers -245 Ma : à cette période les surfaces émergées de la Terre sont représentées par un supercontinent, la Pangée, entourée par un océan unique. La vie sur ce continent, probablement parsemé de grands déserts, comprend, pour les plantes, des gymnospermes (dont les éléments reproducteurs sont protégés par des capsules), des fougères et les premiers arbres, essentiellement des conifères. Les amphibiens, les arthropodes et les ancêtres des grands reptiles du secondaire constituent l'essentiel des espèces animales. La vie marine est également bien représentée mais les derniers trilobites ont déjà commencé à disparaître. C'est à ce moment que survient la plus grande des extinctions de masse qui touche près de 95% de la faune marine et pas loin de 70% de la faune terrestre. On trouvera une étude plus détaillée de cette extinction dans le sujet qui lui a été consacré ICI.
 
  
     d.
à la fin du trias vers -208 Ma : nous sommes à présent au mésozoïque (ancienne ère secondaire) qui a débuté, on vient de le voir, par la plus grande extinction de masse de l'histoire. A partir de cette date et pendant environ 150
trias_237-copie-1.jpg millions d'années, la vie va reprendre et se diversifier à nouveau. Dans la mer, les récifs vont  revenir et ce sont les coraux dits  modernes qui se taillent la part du lion. Ailleurs, toutefois, les ammonites qui furent durement touchés au cours de l'extinction permienne, pullulent à nouveau à partir de la seule lignée survivante tandis que les poissons, peu atteints par l'extinction, se développent. Les reptiles marins profitent également de l'espace libéré pour représenter des formes géantes à la fin du trias. Sur Terre, la vie poursuit sa progression, notamment la flore avec les conifères, les plantes à graines, les ginkphyta (dont le Ginko biloba est le dernier représentant actuel), etc. Les reptiles s'adaptent assez bien tandis que les premiers ancêtres des mammifères apparaissent. Nouvelle extinction massive à la fin de cette période touchant principalement certains groupes comme les nautiles et les ammonites mais elle est moins importante que la précédente.
 
  
     e.
à la fin du crétacé vers - 66 Ma : c'est l'extinction la mieux connue et probablement aussi la mieux étudiée avec la disparition des grands sauriens. Le supercontinent précédent s'est scindé en plusieurs morceaux qui donneront les continents actuels. Durant cette période qui s'étend sur environ 70 millions d'années, on se rapproche de l'époque moderne avec une transformation de la flore qui, encore très jurassique au début (le jurassique est la période précédente), voit naître les premiers représentants des arbres modernes (figuiers, magnolias, etc.) tandis que les plantes à fleurs sont bien représentées.
 
     Sur Terre, c'est donc l'ère des dinosaures qui règnent sans partage tandis que les mammifères, tous très petits, n'ont que peu d'importance dans l'écologie locale. En mer, les poissons presque modernes se sont multipliés (ce qui permet l'apparition des premiers grands sauriens prédateurs) tandis que d'autres animaux comme, par exemple, les requins, sont bien adaptés à ce milieu. Dans l'air, les reptiles volants comme les ptérosaures sont en compétition avec les oiseaux. C'est dans ce milieu apparemment stable que va survenir la grande extinction dite K-T ou crétacé-tertiaire, délimitant les ères secondaire et tertiaire (la classification actuelle à fusionné les ères tertiaire et quaternaire regroupées sous le nom de cénozoïque). Assez brutalement, les dinosaures vont disparaître laissant la voie libre à l'expansion des mammifères ; en mer, les nautiles et les ammonites sont anéantis ainsi que tous les reptiles marins (à l'exception des crocodiles et des tortues). Schématiquement ne survivent en définitive que les petits mammifères, les oiseaux, les poissons, les plantes terrestres et quelques coraux.
 
 
  

Quelles en sont les causes ?
 
 
     De nombreuses hypothèses ont été avancées et aucune (à part, peut-être, la dernière, au crétacé-tertiaire mais on y reviendra) n'a jusqu'à présent véritablement emporté la conviction. On s'accorde toutefois pour dire qu'il s'agit presque forcément de causes très générales. Les premières qui viennent à l'esprit sont évidemment des événements « extérieurs », c'est à dire des causes purement physiques, mais on peut aussi invoquer des causes liées à la vie elle-même (biologiques).
 
 
          a.
causes physiques : pour faire bref, on ne retiendra ici que les principales, à savoir :
 
     * des
variations climatiques : elles peuvent être dues à un phénomène de volcanisme extrême. C'est le cas à la fin du permien (2.c) avec l'apparition des « trapps de Sibérie » (voir glossaire). Il faut se rappeler que, à cette période, il n'existe qu'un seul supercontinent, la Pangée. Dès lors, tous les systèmes écologiques sont en contact et un cataclysme important a la possibilité de les trapps-sib-rie.jpgtoucher tous à la fois. Ca a peut-être été le cas avec cette extraordinaire éruption volcanique qui, en peu de temps (moins d'1 million d'années), va déposer une épaisseur de laves de près de 4 km d'épaisseur sur une surface grande comme les 2/3 de la France. L'émission de gaz toxiques en grande quantité, des pluies acides dévastant la végétation, un obscurcissement fréquent dû aux fumées ne peuvent pas ne pas avoir eu de conséquences. L'effet de serre résultant a dû être intense mais jusqu'à quel point a-t-il été nocif et fut-il suffisant pour expliquer la disparition de 95% des espèces présentes ? Ou bien s'agit-il d'un autre phénomène tel qu'une variation de la salinité de l'océan qui aurait affecté les organismes marins et par contrecoup toute la chaîne alimentaire ? Ou bien encore plusieurs causes à la fois ? La solution de l'énigme n'est pas très claire et les recherches actuelles n'ont pas encore tranché (voir complément en fin d'article).
 
     *
des modifications du niveau de la mer : elles peuvent être la conséquence, outre de phénomènes volcaniques intenses, d'un mouvement des plaques tectoniques ou d'une glaciation rapide. Par exemple, c'est cette dernière hypothèse qui a souvent été avancée pour l'extinction de l'ordovicien (2.a) : les plateaux continentaux, immenses à cette époque, abritent, au sein de mers péricontinentales, la majorité des êtres vivants de telle manière qu'une baisse du niveau des mers suite à un refroidissement intense peut toucher et détruire la majorité des niches écologiques.
 
     * un
événement extraterrestre comme la chute d'un astéroïde (nous y reviendrons à propos de l'extinction K-T (2.e) ou l'entrée du système solaire dans une zone de l'espace riche en matière interstellaire, hypothèse parfois évoquée mais jamais démontrée.
 
 
               b.
causes biologiques : on sait qu'un écosystème est fragile puisqu'il est la résultante d'un équilibre délicat entre les différents protagonistes de la chaîne alimentaire mais il reste assez difficile d'apprécier la conséquence de la disparition d'une seule espèce. Certains auteurs pensent qu'elle peut affecter l'ensemble des autres acteurs entraînant, selon la théorie des dominos, l'ensemble du système. En pareil cas, un événement finalement mineur peut être responsable de la catastrophe.
 
     A l'inverse, d'autres scientifiques avancent que les espèces coexistent ensemble par hasard et que la disparition d'une seule espèce est vite comblée par les autres qui repeuplent rapidement la niche écologique laissée vacante. On comprend donc que cette approche nécessite, pour expliquer une extinction massive, la disparition en même temps de plusieurs espèces non apparentées et l'événement causal est forcément exceptionnel et majeur. Les travaux actuels semblent plutôt donner raison à cette vision globaliste.
 
 
 
 
Cas particulier de l'extinction "crétacé-tertiaire"
 
 
     C'est, nous l'avons déjà dit, l'extinction qui a fait disparaître les grands sauriens, permettant dans le même temps l'émergence des mammifères et donc de l'Homme. De nombreuses hypothèses ont été avancées : par exemple, la
compétition entre les espèces vivantes (notamment la destruction des œufs de sauriens par les mammifères), l'apparition des plantes à fleurs contenant des substances toxiques pour les dinosaures, une épidémie fulgurante ou une élévation de la température qui aurait rendu ces derniers stériles. Mais, comme toujours en science, trop de coupables potentiels, trop de spéculations parfois antagonistes masquent surtout le fait que nous restons dans l'incertitude.
 
     Une théorie déjà plus réaliste concerne d'énormes
éruptions volcaniques ayant eu lieu dans le Deccan (Inde) sur une durée estimée à un demi-million d'années : des couches de lave gigantesques ont été retrouvées dans cette région (Trapps du Deccan) pouvant atteindre jusqu'à deux kilomètres et demi d'épaisseur de basalte pour une surface de 500 000 km² (et probablement une surface d'origine trois fois supérieure). Comme pour les trapps de Sibérie, au permien, il est évident que les quantités de poussières, de cendres et de gaz carbonique rejetées ont dû avoir un effet très défavorable sur les écosystèmes.
 
     Malgré tout, rien n'était réellement convaincant jusqu'à ce que des scientifiques,
Walter et Alvarez père et fils, aient avancé quelque chose de plus crédible : la chute d'un astéroïde. Ils ont, en effet, étudié les schistes contenant les couches correspondant à la limite K-T. Grosse surprise : ces strates contiennent toutes de l'iridium, un élément rare sur Terre mais volontiersprésent dans les matériaux extra-terrestres. Il n'en fallait pas plus pour avancer que la chute d'une énorme météorite
était la coupable... Dans un second temps, venant à l'appui des dires des trois scientifiques, un cratère fut mis à jour, à Chicxulub, au nord de la péninsule du Yucatan (Mexique). Selon divers scientifiques ce cratère aurait été provoqué par la chute d'une météorite de près de 10 kilomètres de diamètre qui se serait abattue sur la Terre il y a environ 65 millions d'années, c'est-à-dire à la fin du Crétacé (voir l'article la disparition des grands sauriens). L'impact de cette masse gigantesque, outre le raz-de-marée initial, aurait conduit à la projection dans l'atmosphère d'une énorme quantité de poussières et de cendres voilant la lumière du Soleil durant peut-être plusieurs années, avec les conséquences que l'on imagine : la disparition des dinosaures devenus incapables de trouver leur importante nourriture journalière et du plancton dépendant de la photosynthèse (et, par voie de conséquence, d'une partie de la faune marine).
 
     En revanche, les graines et spores des plantes à fleurs auraient pu attendre le retour à la normale de même que certaines espèces comme les mammifères, à l'époque de très petite taille et plutôt du genre fouisseur. La théorie est séduisante – il y a certainement eu chute d'une grosse météorite et les dates concordent à peu près - mais explique-t-elle pour autant l'extinction de masse ? On en discute encore.
 
 
 
 
Réalité des extinctions de masse
 
 
     Elles ont eu lieu, c'est un fait acquis mais leurs causes sont plus sujettes à caution et, osons-le dire, nous ne sommes vraiment sûrs de rien. Cela provient vraisemblablement du fait qu'il nous est impossible de préciser, à partir d'archives fossiles souvent incomplètes, l'équilibre d'un écosystème sur quelques milliers ou même quelques millions d'années : si nous y arrivions (et ce sera peut-être le cas un jour), nous pourrions affirmer la disparition d'un ensemble d'espèces en quelques jours (météorite) ou sur plusieurs centaines de milliers d'années (trapps ou la conjonction de la chute d'une météorite et d'un volcanisme intense).
 
     Il y a autre chose : on a jusqu'à présent évoqué les cinq grandes extinctions mais les archives fossiles nous apprennent qu'il y en a eu d'autres, quoique de bien moindre importance. Certains chercheurs ont même avancé une
date de périodicité : tous les 26 millions d'années. D'où viendrait une telle périodicité ? Un mouvement cyclique du globe terrestre ? Quelque chose en rapport avec le Soleil ? Ou avec le déplacement du système solaire dans l'espace intergalactique ? Le mystère reste entier.
 
 
  

Peut-il y en avoir d'autres extinctions ?
 
 
     A l'évidence, ce qui s'est déjà produit peut se reproduire : on peut même se demander si nous ne sommes pas en train de vivre la
6ème grande extinction de masse avec les transformations que font subir les hommes à notre pauvre planète. Depuis que les humains ont pris le dessus sur le monde dans lequel nous vivons – et singulièrement depuis l'ère industrielle – le processus de disparition de bien des espèces animales et/ou végétales s'accélère. Les média ne cessent de nous rappeler le délétère effet de serre qui nous menace dès les prochaines décennies.
 
     Mais, même sans attendre le désastre annoncé, il y a bien d'autres sujets de préoccupation : la surpopulation des humains qui s'entassent de plus en plus dans des mégalopoles difficilement contrôlables, le recul des terres boisées au profit de surfaces cultivées qui restreignent d'autant le territoire des animaux, la désertification induite par des techniques de culture inappropriées, le bétonnage touristico-économique des plus beaux endroits de nos côtes (et pas seulement !), la pollution des eaux douces et la destruction progressive du milieu océanique naturel, le saccage de territoires entiers pour prospecter les énergies fossiles, etc. J'en passe et des pires. Or, rappelons-nous ce fait inquiétant : pour l'Homme, nous évoquons une action qui se calcule au mieux en centaines d'années.
 
     Les extinctions précédentes portent sur des durées bien plus longues : de là à prédire que nous courons vers la catastrophe, il n'y a qu'un pas qu'il semble aisé de franchir. Certes, l'Homme, par son intelligence, est conscient (?) du problème et peut éventuellement proposer des solutions. Mais la Nature, indifférente, ne se laissera sans doute pas aussi facilement dominer. L'avenir de la Terre ne sera pas non plus un long fleuve tranquille.
 
 
 
 
 
Glossaire
 
     *
trapps : coulées de lave en escalier dont les « marches » (plateaux de basalte) peuvent être aussi hautes que des falaises. Les trapps de Sibérie sont souvent incriminés dans la survenue de l'extinction du permien tandis que ceux du Deccan, en Inde, sont suspectés dans l'extinction K-T (et donc des dinosaures) vers – 65 millions d'années. La théorie la plus courante concernant l'origine de ces derniers trapps les associe à un point chaud du manteau terrestre que l'on connaît sous le nom de point chaud de la Réunion.
 
 
 
Images
 
1. les différentes ères géologiques
2. les extinctions de masse (sources : www.mnhn.fr/)
3. la carte de la Terre au trias (sources : www.dinosaures-web.com/)
4. trapps de Sibérie (sources : jcboulay.free.fr/)

5. carte de l'impact du météorite de Chicxulub (sources : www.mnhn.fr/)

(Pour lire les légendes des illustrations, passer le pointeur de la souris dessus)

 

 
 
Mots-clés : espèce - taxon - ordovicien - cambrien - dévonien - permien - Pangée - trias - nautiles - ammonites - limite K/T - trapps de Sibérie - trapps du Deccan - Walter Alvarez - iridium - Chicxulub
(les mots en blanc renvoient à des sites d'informations complémentaires)
 
 
 

Compléments : le Permien a été marqué par un empoisonnement massif

 

     Un empoisonnement au mercure. Voilà ce qui aurait précipité la disparition de 95% des espèces marines à la fin du permien (il y a 250 millions d'années), selon Hamed Sanei, de l'université de Galgary (Canada). En étudiant les sédiments laissés à cette époque dans la région du lac Buchanan, dans l'Arctique canadien, les chercheurs ont trouvé des concentrations en mercure équivalentes à celles de sites industriels hautement pollués. Ce mercure aurait été libéré au moment de la formation des grands trapps de Sibérie, un épisode volcanique intense s'étalant sur plus de 50 000 ans, au cours duquel des millions de km2 se sont retrouvés sous 3 km de lave. 7600 tonnes de mercure auraient été relâchées dans l'air chaque année, soit quatre fois plus que les émissions actuelles, saturant les océans et les écosystèmes. "Mais cela ne peut être la seule cause de l'extinction de la fin du Permien" précisent les auteurs. Les écosystèmes étaient déjà affectés par les quantités phénoménales de gaz carbonique et de dioxyde de soufre libérées lors de ces gigantesques éruptions, qui ont perturbé durablement le climat de la Terre. Les chercheurs envisagent des études similaires pour les quatre autres extinctions massives qu'a connues notre planète. S.F.
 
Revue Science & Vie, p. 29, n° 1134, mars 2012
 
 
 
 
 
 
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Mise à jour : 28 mars 2023
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L
j'ai beaucoup réfléchi a l'inversion du bouclier magnétique, et il est apparu une faille dans le raisonnement que j'ai produit. Si le bouclier magnétique s'inverse ce qui est normal dans la vie de notre planète, des perturbations vont se créer mais jamais celui-ci ne disparaitra (enfin tant que la terre a un noyau solide avec une masse liquide qui tourne autour). <br /> <br /> Donc jamais on ne sera toucher de plein fouet par les rayons solaires létaux. Certes à cause des perturbations, certains passeront, mais ça ne sera pas les micro-ondes et autres rayons au-delà de l'U.V.. Et aux endroits où ils passeront cela provoquera pas mal de mort par cancer, brûlure, mutation, tout cela étant favorable à l'évolution. D'autres phénomènes sont plus à craindre pour notre survie et celle de notre planète. <br /> <br /> (Cepheides: j'avais une question pour toi : pourrais-tu me donner, selon toi les moteurs de l'évolution) Cette question est pour moi source de nombreuses réflexions.
Répondre
C
<br /> <br /> Bonjour et merci pour ton intervention. Concernant l'inversion du bouclier magnétique, il existe, semble-t-il, un intervalle de quelques siècles (3 ou 4 si j'ai bien<br /> lu ce que disent les spécialistes) où le pôle magnétique sera transféré approximativement vers l'équateur, les deux champs contraires s'annulant en quelque sorte. C'est à ce moment que le risque<br /> pour les êtres vivants peut être maximal avec nombre de rayonnements qui ne seront plus stoppés d'où les éventuels dégâts mutagènes sur la faune et la flore du globe. Lorsqu'on sait la rapidité<br /> avec laquelle les perturbations apparaissent, ce laps de temps est largement suffisant pour modifier bien des choses...<br /> <br /> <br /> Ton autre interrogation concerne l'évolution et ses grands principes. J'ai longuement développé ces mécanismes dans d'autres articles du blog mais on peut<br /> succinctement retenir ceci : la transmission des caractères est d'ordre génétique et (quasi) immuable : soit directement d'un individu à l'autre (reproduction non sexuée, par exemple<br /> parthénogénétique), soit par mélange d'un patrimoine génétique provenant des deux parents (reproduction sexuée). Dans tous les cas, la transmission est invariable. Sauf qu'il existe constamment<br /> des mutations dites naturelles dont la plupart sont neutres ou délétères (mais dans ce dernier cas le descendant ne peut survivre). Le deuxième point fondamental est ce que Darwin a appelé la<br /> sélection naturelle : dans un milieu donné, celui qui est le mieux adapté, le mieux armé, survit mieux que les autres et donne donc une plus importante descendance qui, à terme, finit par<br /> supplanter celle des individus moins bien adaptés au milieu. Lors d'un changement de milieu (par exemple une glaciation, un cataclysme naturel... ou le réchauffement de la planète), certaines<br /> mutations risquent de procurer un avantage sélectif aux individus porteurs qui, dès lors, deviennent mieux adaptés au milieu et survivent donc en plus grand nombre comme je l'expliquais plus<br /> haut. Ces mutations - comme les changements de milieu - sont le fait du hasard (une météorite géante, une inversion magnétique, etc.). On peut donc dire que l'évolution est une adaptation<br /> permanente qui avance sans but préétabli (d'où la colère de certains religieux mais les faits sont les faits !). Pour plus de renseignements, je me permets de te conseiller trois articles du blog<br /> qui se complètent sur cette question : 1. les mécanismes de l'évolution; 2. reproduction sexuée et sélection naturelle et 3. le schiste de Burgess. J'espère avoir répondu à tes questions. A<br /> bientôt, j'espère.<br /> <br /> <br /> <br />
L
je viens de lire l'ensemble de vos commentaires, et ai décidé de prendre par à cette discussion. je vais d'aborder parler de la sixième extinction, puis revenir sur le bouclier électromagnétique terrestre.<br /> <br /> La sixième extinction est une réalité, on ne peut l'occulter, la différence avec le réchauffement climatique est la médiatisation. Le réchauffement climatique a été étudié massivement depuis la fin du vingtième siècle, tout comme la sixième extinction. Celle-ci est produite par l'homme comme le réchauffement climatique, ce dernier intervenant dans le premier. Il faut savoir qu'on perd entre 1000 (10^3) et 10000 (10^4) espèce par année le nombre d'espèces étant estimé entre 7 et 14 millions(10^6) (en général). Sur cent ans on aurait ainsi perdu entre 100000 (10^5) et un million (10^6) d'espèces. C'est énorme entre 10% et 14%, sur échelle géologiquement infime. Si on regarder les extinctions d'espèces majeur elles ont toutes prises bien plus de temps.<br /> <br /> Parlons mtn de ces extinctions, il y a en 5 majeurs et une trentaine de mineures. Les causes sont variés car plusieurs phénomènes entre en jeu dans la dynamique de l'évolution. Effectivement une inversion des pôles entraine une perturbation du bouclier magnétique laissant passer des U.V. et autres rayons cancérigène qui cause des mutations. La fréquence de ce phénomène (d'après mes souvenirs...) est de 50 fois depuis le début des être vivants. Comment le sait-on? une modification du champs magnétiques ce marque dans certaines pierres volcaniques, ainsi il suffit de regarder combien de fois elle ce marque sur une couche géologique pour en déterminer approximativement la fréquence.<br /> <br /> Le réchauffement climatique naturel est causé principalement par les trapps qui sont souvent lié à des extinctions (voir le site : l'université de tout les savoirs). Ces évènements volcanique cataclysmique rejettent énormément de gaz à effet de serre, qui entraine une machine fort complexe dont nous découvrons ajd les rouages. <br /> La séléction naturelle joue elle aussi son rôle. Les virus et bactéries ne sont pas à oublier. Peut-être pas comme agent pathogène mais comme pouvant modifié l'adn d'une personne. <br /> <br /> Quantités d'autres phénomènes qui me sont inconnus doivent entrer en ligne de compte (je suis preneur de toutes nouvelles explications).<br /> <br /> A savoir comment survivra notre belle planète bleu demain, boh l'évolution est un comme un ruisseau qui ne se tari jamais. Il trouvera toujours un chemin pour avancé, parfois en ce réduisant, en s'allongeant. La question est plutôt de savoir, es que l'homme y survivra.<br /> <br /> <br /> ( P.S. désolé pour les millions de fautes d'orthographe ..., j'y travaille promis :D)
Répondre
C
<br /> <br /> Tout d'abord un grand merci pour avoir donné votre avis sur cette importante question. Je ne suis pas loin de penser comme vous : la 6éme extinction de masse a<br /> certainement débuté depuis quelques décennies et elle est incontestablement à mettre au compte de l'Homme et de son exploitation forcenée de la planète. Jusqu'où se poursuivra-t-elle ? Nul ne<br /> peut réellement le dire mais une chose est sûre : si nous ne faisons rien pour contrôler les appétits des uns et des autres, il est clair qu'une catastrophe se prépare. Il va de soi qu'il vaut<br /> mieux prévenir que guérir (cette dernière option n'étant pas toujours possible) mais pour cela il faudrait une volonté politique - je dirais même un consensus - qui est loin d'être présente chez<br /> nos dirigeants, notamment industriels, de tous pays ( Je suis certain que la course aux profits de notre société marchande est un frein considérable à la mise en place d'une politique sérieuse :<br /> c'est à nos dirigeants, politiques cette fois, d'intervenir mais en ont-ils la volonté et même les moyens ?).<br /> <br /> <br /> Le réchauffement climatique est également certain (et d'ailleurs grandement responsable de cet état de fait) mais la part de nuisance des activités humaines reste<br /> précisément à définir, de même que les capacités d'adaptation de la planète : on entend des sons de cloches finalement assez différents selon le degré de responsabilité de chacun. Tout cela me<br /> paraît très inquiétant et, comme vous, je m'interroge sur l'avenir de l'Homme, sur sa prolifération incontrôlée et, surtout, sur ses moyens de réviser son attitude suicidaire. Vous l'aurez donc<br /> compris : sans être désespéré, je ne suis guère optimiste...<br /> <br /> <br /> Concernant le bouclier magnétique et les phénomènes d'inversion des pôles, comme je le disais précédemment dans un post, on reste quelque peu dans le flou : certains<br /> disent que nous sommes à l'extrême veille d'un tel phénomène (qui se compterait en années et non pas en décennies) tandis que d'autres haussent les épaules en criant au catastrophisme : qui<br /> croire ?<br /> <br /> <br /> <br />
T
Bonjour,<br /> ><br /> > Fidèle lectrice et abonnée à votre blog Céphéides, une question me<br /> > taraude depuis un bon moment. On sait que les dinosaures ont<br /> > probablement disparu suite à la chute de la météorite de Cixulub, il y a<br /> > 65 milions d'années, mais on sait aussi qu'au cours de son histoire, la<br /> > Terre a connu plusieurs inversion des pôles. On sait que ces inversions<br /> > provoquent de graves perturbations du bouclier magnétique de la Terre,<br /> > qui assure ordinairement sa protection contre les rayons cosmiques, or,<br /> > lors de ces inversions, il y a une phase où la polarité de la planète<br /> > est quasi-nulle, et donc, la protection du buclier magnétique<br /> > inexistante ! De fait, il semble logique que les êtres vivants et les<br /> > objets de la surface de la planète soient à ce moment-là bombardés de<br /> > radiations, et que ces radiations entraînent soit des mutations<br /> > génétiques, soit l'extinction d'une espèce donnée... Des travaux ont-ils<br /> > été faits sur ces inversions des pôles et sur leur impact sur<br /> > l'évolution de la vie terrestre ? Si oui, pourriez-vous nous donner<br /> > quelques indications là-dessus ? A mon avis, ce facteur n'a pas été<br /> > négligeable pour expliquer tous ces bouleversements que la vie a<br /> > rencontrés au cours de son histoire, et comme votre blog parle autant<br /> > d'astronomie que de paléontologie, voilà un sujet qui allierait les deux<br /> > branches scientifiques dans une superbe synthèse ! Hubert Reeves a<br /> > coutume de dire que nous sommes de "la poussière d'étoiles", mais nous<br /> > pourrions aussi être le fruit des inversions des pôles ! Qu'en pensez-vous ?<br /> > Huguette Bacqué, dite Tinky :-)<br /> ><br /> > PS Pourrais-je, le cas échéant, et en citant ma source, ce que je fais<br /> > toujours, publier votre réponse et l'article éventuel que vous en<br /> > tirerez sur mon propre blog à l'adresse suivante<br /> > http://tinkyfurax.blogspot.com ?
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C
<br /> Chère Tinky, je réponds avec retard (les vacances, vous savez !) à votre post récent sur les inversions de pôles. J'ai relu un certain nombre d'articles et le moins<br /> que l'on puisse dire est que la situation n'est pas claire. Une chose est certaine toutefois : ces inversions de polarité terrestre existent et sont assez bien connues par les carottages que l'on a<br /> effectués sur les glaces des temps géologiques. On sait également que chaque fois que le phénomène a lieu, il y a effectivement un laps de temps estimé à quelques centaines d'années durant lequel<br /> le pôle magnétique réel se trouve... à l'équateur ! En pareil cas, on comprend que la protection naturelle qu'offre la Terre au bombardement des rayons cosmiques soit levée ce qui entraîne<br /> inévitablement des conséquences sur la flore et la faune de la planète (mutations génétiques notamment). En revanche, on ne sait pas si de tels phénomènes ont pu avoir un impact dans le passé sur<br /> les espèces vivantes. Il semble que certains auteurs aient trouvé une similitude de dates entre ces phénomènes et des extinctions massives d'espèces tandis que pour d'autres il s'agit de simples<br /> supputations... Quand on se penche sur l'extinction la mieux documentée, celle de la fin du crétacé, on peut lire un peu partout que c'est la météorite de Chixculub qui a probablement été la grande<br /> responsable du drame (ainsi que peut-être les trapps du Deccan qui ont eu lieu à cette époque). Toutefois, il s'agit là d'un accident brutal et immédiat (pour la météorite). Or, certains<br /> paléontologues nous expliquent que la disparition des dinosaures a débuté plusieurs millénaires avant ce cataclysme, la météorite portant en quelque sorte le "coup de grâce" à ces animaux. Dès<br /> lors, peut-on imaginer que le déclin de ces espèces qui dominaient le monde d'alors ait pu être la conséquence de phénomènes magnétiques comme ceux évoqués plus haut ? Cela n'est pas impossible<br /> mais reste à prouver... (Dans le même ordre d'idées, le passage de notre système solaire dans un environnement galactique délétère a été aussi incriminé mais cette hypothèse ne semble plus avoir la<br /> cote chez nos scientifiques d'aujourd'hui). Je pense donc qu'il est difficile de conclure dans un sens ou un autre. Ce que je sais, en revanche, c'est qu'il semble que nous soyons tout près d'une<br /> nouvelle inversion magnétique et que cela, d'une façon ou une autre, et si c'est confirmé, ne sera pas sans conséquences pour nos petits-enfants... Si j'arrive à trouver - au fil de mes lectures<br /> scientifiques fort disparates, je le reconnais - de nouveaux éléments, je ne manquerai pas de vous en faire part (et vous remercie par avance de m'informer si vous tombez sur quelque chose du<br /> genre). Cordialement. Cepheides.<br /> <br /> <br />
P
Bonsoir,<br /> <br /> Site très intéressant, je reviendrai !<br /> <br /> Bienvenue dans la communauté "Les Fossiliens".<br /> <br /> Amitiés et à bientôt.<br /> <br /> Phil "Fossil"
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A
salut, dans ton article sur la disparition des grandes especes, tu mentionne que des phenomenes volcanique intense ou des incidents stellaire comme la chute d'un asteroide sont les causes les plus probables.<br /> Mais la question que je me pose est que le rechaufement climatique n'est il pas du à la nature des choses et non pas auxl'activité humaines, en tout cas je n'espere pas que nous disparition comme nos predecesaires, enfin si c'est un cycle cela devien inevitable.<br /> <br /> Au fait je vais ecrire tout une serie d'article sur les cartes celestes antiques viens passer sur mon blog
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C
<br /> Bonjour Astronoma. S'il est vrai que, dans le passé, des phénomènes naturels expliquent les changements de climat à long terme (réchauffements, glaciations), ceux-ci<br /> se sont déroulés sur une durée (en millénaires) bien plus longue que celle que nous semblons vivre actuellement. Le seul élément qui a changé est la présence de l'Homme : il y donc toutes les<br /> raisons de penser qu'il est responsable du réchauffement climatique actuel (si ce dernier est bien confirmé). Dès lors on ne peut qu'avancer la responsabilité probable de l'activité industrielle<br /> humaine, au premier de laquelle figure le recours excessif à l'utilisation des carburants fossiles (pétrole, charbon).<br /> <br /> <br />
S
Posté le mercredi 19 septembre 2007 20:15 <br /> <br /> sa fait peur cet histoire d'extinction
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C
Posté le mercredi 29 août 2007 18:49 <br /> <br /> Bonjour Carême-Prenant. Je suis persuadé que la 6ème extinction de masse est en cours bien qu'elle ne ressemble pas aux autres : ici, nul phénomène physique comme une glaciation ou une météorite géante mais l'action néfaste d'un des êtres vivants peuplant la planète... Je veux bien que ce soit en partie inévitable mais il y a des limites qui, à mon sens, sont franchies. Je ne suis, en effet, pas persuadé que les actions entreprises par l'Humanité soient si indispensables. L'effet de serre prévisible par la consommation excessive des ressources fossiles (je pense - mais ce n'est qu'un exemple - aux centrales à charbon chinoises) pourrait être atténué... sauf que la recherche sans limite du profit ne va pas dans le bon sens. On peut, bien sûr, développer les énergies renouvelables (éoliennes mais elles dégradent l'environnement, le solaire, etc.) mais, là aussi, on atteindra assez vite des limites : c'est la raison pour laquelle je suis partisan du nucléaire, non polluant à condition qu'on résolve le problème du stockage des déchets radio-actifs, ce qui doit être possible avec un peu de bonne volonté (et d'argent mais il y a urgence, non?). Bien au-delà, la destruction des océans, des nappes phréatiques, des endroits encore sauvages, des forêts primitives, etc. sont un non-sens : il faut réagir mais cela sous-entend de renoncer au profit... Alors, transformer a minima la Terre pour que tout le monde puisse y coexister honorablement, c'est d'accord, mais pas le saccage incontrôlé actuel. Faudra-t-il prendre des mesures d'exception et forcément coercitives ? J'espère que non mais...
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M
Posté le mardi 28 août 2007 23:22 <br /> <br /> J'attend ton article sur l'euthanasie, j'en ai fait un également, viens donner ton avis si tu veux bien ! <br /> www.cettephilosophie.skyblog.com
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C
Carême-Prenant, Posté le mardi 28 août 2007 15:21 <br /> <br /> Alors, tu penses vraiment que la 6ème grande extinction, c'est pour maintenant ? Mais si c'était le seul moyen pour faire avancer l'humanité, je veux dire, que le progrès passe par la transformation de la planète ? Dans ce cas, tu penses pas que çà serait le prix à payer ? Moi, je me dis que à condition que la Terre reste habitable, il faut bien nourrir et faire prospérer les humains, alors...
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