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Le blog de cepheides

Le blog de cepheides

articles de vulgarisation en astronomie et sur la théorie de l'Évolution

Publié le par cepheides
Publié dans : #paléontologie, #Évolution






     En 1860, à l'Association britannique pour l'Avancement des Sciences, le scientifique Thomas Henry Huxley (par ailleurs grand-père de l’écrivain Aldous Huxley), fervent défenseur de la théorie darwinienne de l’évolution, se vit brutalement apostropher par l’évêque d’Oxford, Samuel Wilberforce : « Est-ce par votre grand-père ou votre grand-mère que vous descendez du singe ? » lui demanda l’ecclésiastique, ce à quoi il répondit : « Je préférerais plutôt descendre du singe que d’un homme cultivé utilisant son éloquence et sa culture au profit du mensonge et de la dérision". Le débat qui faisait rage autour de la publication de Darwin tournait à la foire d’empoigne… La réponse à cette question est pourtant simple : l’homme ne « descend » pas du singe, il est LUI-MEME un singe ! Ou pour être plus exact, il fait partie des grands singes. Ce concept ayant encore aujourd’hui bien du mal à se concevoir pour certains, il n’est pas inutile de revenir sur l’origine de l’Homme et essayer de comprendre quelle est sa filiation.

 
 

 

Quelques définitions sont au préalable les bienvenues

 

 
     L’homme fait partie des primates. Inventé par Linné en 1758 (soit 100 ans avant les travaux de Darwin), le terme contient en lui-même une notion de classification puisqu’il provient du latin primus, « à la première place » d’où une « supériorité » supposée et c’est malheureusement ce terme que l’histoire a conservé. (Reconnaissons toutefois à Linné l’idée d’avoir le premier réintroduit l’homme dans le règne animal…). Les grands singes font donc partie des primates et forment une super famille dite des hominoïdés qui se sépare elle-même en deux lignées :
 
* la première regroupe les hominidés qui comprennent les gorilles, les chimpanzés, les bonobos… et l’homme tandis que les pongidés sont essentiellement représentés par l’orang-outang ;
 
* la deuxième lignée quant à elle ne recouvre que les
hylobatidés représentés par les gibbons.
 
     L’homme est donc un « grand singe » avec néanmoins quelques particularités qui ont fait sa bonne fortune et lui ont permis de régner sur la planète commune. Mais d’où viennent-ils donc ces grands singes ?

 
 
 
Origine des primates
 
 
    On se souvient que, lors de la disparition des dinosaures (voir sujet : la disparition des grands sauriens), il existait déjà des mammifères et que ces derniers, compte-tenu de leur relative faiblesse par rapport aux sauriens géants, se contentaient de vivre dans une ombre propice, probablement la nuit. La disparition de leurs prédateurs reptiliens permettra à ces mammifères de tenter – et réussir – une certaine conquête du monde (C’est du moins la théorie qui paraît avoir aujourd’hui le plus d’adeptes parmi les scientifiques mais elle est encore discutée). On pense que, au sein de cette nouvelle famille d’animaux, les primates se sont différenciés à peu près à l’époque de la disparition des grands sauriens puisque le plus ancien d’entre eux, Altiatlasius, date d’environ 60 millions d’années si l’on en croit son fossile retrouvé en Afrique du nord… qui se résume en réalité à quelques dents. Suffisant néanmoins pour que les paléontologues puissent estimer son poids à un peu plus de cent grammes ce qui correspond assez bien à la théorie que nous évoquions plus haut. Rapidement apparaissent de multiples variétés de primates dont la plupart sont arboricoles, se nourrissant principalement de fruits et de baies sauvages (ce qui leur permet d’ailleurs d’acquérir par avantages évolutifs successifs la vision des couleurs). Les millions d’années suivants voient ces primates se diversifier encore et surtout coloniser de nouveaux territoires, Asie et Europe notamment, jusqu’à ce qu’une glaciation, vers – 34 millions d’années, décime les représentants européens, les asiatiques (et les africains) seuls continuant leur développement.
 
    En fait, la grande époque des mammifères – et donc des primates – se situe il y a environ 15 millions d’années, une époque où le climat commence à se réchauffer. On trouve alors des singes hominoïdes, des cercopithèques, etc., en Afrique, bien sûr, mais également un peu partout ailleurs. C’est probablement à partir de cette date que les grands singes font leur apparition, une de leurs principales caractéristiques étant de ne plus posséder de queue préhensible ce qui traduit la perte de leur statut arboricole exclusif. Le fossile le plus connu de ces temps anciens est
Proconsul, une famille de grands singes dont l’absence de queue déjà signalée (arboricole, il devait se déplacer en marchant sur les branches sans se suspendre comme précédemment), le volume du cerveau (bien supérieur par exemple à celui du gibbon) et la longueur des bras en font les premiers représentants connus des hominoïdés. C’est il y a une dizaine de millions d’années que la séparation entre la lignée qui donnera l’homme et les autres grands singes africains a eu lieu.

 
 
 
 
 

Origine de l'homme

 
 
    Outre les fossiles, le moyen d’établir une relation entre les différentes espèces consiste à agencer ce que l’on appelle un arbre phylogénétique (voir glossaire) grâce à l’anthropologie moléculaire. En effet, cette discipline relativement récente permet la comparaison du matériel génétique des espèces étudiées et détermine ainsi leur plus ou moins grande proximité. Que nous dit-elle ?
Avant tout que les pongidés (orang-outang), les gorillinés (gorille) et les panidés (chimpanzé, bonobo) possèdent tous 48 chromosomes alors que l’homme, comme on sait, n’en possède que 46. Des travaux récents (2006) semblent montrer que cette différence est due à la fusion de deux paires de chromosomes {2p, 2q} de l'ancêtre commun aux humains, aux chimpanzés et aux bonobos en la paire de chromosomes {2} du genre Homo, le genre Pan ayant conservé les deux paires de chromosomes {2p, 2q} de l'ancêtre commun et donc 48 chromosomes. C’est par conséquent à partir de cette séparation d’avec les panidés que la lignée qui conduit à l’homme s’est individualisée, lignée regroupant divers australopithèques (voir glossaire) et le genre Homo. Toutes les espèces ayant constitué ce groupe sont aujourd’hui éteintes à l’exception, notable, de Homo sapiens, l’homme. Rappelons que la dernière espèce d’Homo non sapiens était Homo neandertalensis, l’homme de Néandertal, disparu il y a seulement 30 000 ans (et ayant donc vécu en même temps que Homo sapiens) comme le rappelle un sujet déjà publié (Néandertal et Sapiens, une quête de la spiritualité). Il est dès lors tentant de chercher à découvrir quel put être ce dernier ancêtre commun à tous les Homo.
 
 
 
 
        
Le dernier ancêtre commun
 
 
     Jusqu’à présent, il n’a pas été découvert. De nombreux fossiles ont été proposés au fil des années par les paléontologues mais, au bout du compte, aucun n’a été retenu. En réalité, il n’est pas certain qu’il ait existé un « ancêtre » parfaitement individualisé, l’apparition des différents représentants de la lignée ayant été probablement progressive (voir l’annexe). Essayons quand même de deviner ce qu’il a été (ou aurait pu être) en reprenant les différentes notions que nous possédons sur ces lointains ancêtres.
 
     Ce que l’on sait, c’est que les premiers représentants du groupe ayant conduit à l’homme après la séparation (les paléontologues utilisent volontiers le terme de « bifurcation ») d’avec les panidés possédaient 46 chromosomes, on l’a déjà dit. Pour le reste, il était certainement de petite taille (comme les australopithèques et les Homo qui lui ont succédé), peut-être 1 mètre de hauteur, tandis que son cerveau était relativement peu volumineux (300 à 400 cc) par comparaison avec l’homme moderne mais c’était déjà beaucoup pour l’époque. Il était certainement arboricole mais avec peut-être déjà une pratique partielle de la bipédie. Omnivore, il vivait probablement en communauté avec ses semblables. Il devait en outre être capable d’utiliser certains outils rudimentaires puisque c’est déjà le cas des grands singes comme le gorille ou le chimpanzé ce qui l’a peut-être amené à être capable d’imiter et donc d’apprendre. Plus spéculative est la notion qu’il ait possédé une conscience de lui-même mais, après tout, pourquoi pas ? En revanche, il semble peu vraisemblable qu’il ait disposé d’une réelle dimension culturelle puisque celle-ci n’a été retrouvée bien plus tard que chez Néandertal et Sapiens (mais encore faut-il s’entendre sur ce que l’on appelle culture).
 
     Le dernier ancêtre commun dont je viens de dresser le portrait n’a probablement jamais existé : il s’agit plutôt de l’apparence de certains de nos ancêtres préhumains. Il n’empêche : qu’il ait existé un vrai « ancêtre » dont les caractéristiques étaient suffisamment humaines pour nous être directement relié (ce qui est peu probable) ou que ce soit comme cela est plus vraisemblable toute une armée d’espèces intermédiaires ayant acquis très progressivement les caractères qui sont les nôtres aujourd’hui, la leçon est la même : nous venons de loin, de très loin. Ceux qui nous ont précédé sont nombreux ; ils sont parfois proches de nous, parfois très différents au point que certains de nos contemporains seraient choqués de les rencontrer s’ils existaient encore. Ces êtres ont vécu, souffert, lutté pour que nous soyons là aujourd’hui sans, bien entendu, l’avoir jamais su ou voulu. C’est un héritage dont nous devons avoir conscience.
  
     La lignée des grands singes est en voie d’extinction : les derniers représentants de ces espèces qui dominèrent en partie le monde d’alors risquent de prochainement disparaître définitivement, à l’exception d’Homo sapiens (et encore cela est-il certain ? mais il s’agit là, c’est vrai, d’une autre histoire). Cela devrait nous prémunir contre l’arrogance des dominants d’aujourd’hui et, bien au contraire, nous pousser à une certaine humilité.

 
 
 
 
 


Images

2. arbre phylogénétique des primates (source : laplume.info)
3. néandertal et sapiens (source : cosmosmagazine.com)
4. Lucy, australopithèque afarensis (source : topsfieldschools.org)
 
(Pour lire les légendes des illustrations, passer le pointeur de la souris dessus)

 

Glossaire (sources : wikipedia France)

* arbre phylogénétique : un arbre phylogénétique est un arbre schématique qui montre les relations de parentés entre des entités supposées avoir un ancêtre commun. Chacun des nœuds de l'arbre représente l'ancêtre commun de ses descendants ; le nom qu'il porte est celui du clade (en taxinomie récente, un clade, du grec clados qui signifie « branche », est une partie d'un cladogramme, une branche contenant un ancêtre et tous ses descendants) formé des groupes frères qui lui appartiennent, mais non celui de l'ancêtre qui reste impossible à déterminer. L'arbre peut être enraciné ou pas, selon qu'on est parvenu à identifier l'ancêtre commun à toutes les feuilles.

*
australopithèques : hominidés vivant il y a 4 à 1 millions d'années avant notre ère en Afrique. Ils mesuraient environ 1 m à 1,50 m. Leur cerveau étaient assez modeste 400 à 500 cm3, d'allure trapue, la face massive et prognathe. C’est à un de ces groupes d’australopithèques qu’appartient la fameuse Lucy (australopithèque afarensis) dont on sait donc aujourd’hui qu’elle ne peut pas avoir été un ancêtre direct de l’homme (voir note suivante).

*
Lucy : la découverte de Lucy fut très importante pour l’étude des australopithèques : il s’agit du premier fossile relativement complet qui ait été découvert pour une période aussi ancienne. Lucy compte en effet les fragments de 52 ossements dont une mandibule, des éléments du crâne mais surtout des éléments postcrâniens dont une partie du bassin et du fémur. Ces derniers éléments se sont révélés extrêmement utiles pour reconstituer la locomotion de l’espèce Australopithecus afarensis. Si Lucy était incontestablement apte à la locomotion bipède, comme l’indiquent son port de tête, la courbure de sa colonne vertébrale, la forme de son bassin et de son fémur, elle devait être encore partiellement arboricole : pour preuve, ses membres supérieurs étaient un peu plus longs que ses membres inférieurs, ses phalanges étaient plates et courbées et l’articulation de son genou offrait une grande amplitude de rotation. Sa bipédie n’est donc pas exclusive et sa structure corporelle a été qualifiée de « bilocomotrice » puisqu’elle allie deux types de locomotion : une forme de bipédie et une aptitude au grimper.
    Lucy est probablement un sujet féminin si l’on en juge par sa petite stature et les caractéristiques de son sacrum et de son bassin. Elle devait mesurer entre 1,10 m et 1,20 m, et peser au maximum 25 kg. Elle est morte à environ 20 ans et le fait que ses ossements n’aient pas été dispersés par un charognard indique un enfouissement rapide, peut-être à la suite d’une noyade.
    Répertoriée sous le code AL 288-1 , Lucy a été surnommée ainsi par ses découvreurs (Y. Coppens, D. Johanson et M. Taïeb) car ces derniers écoutaient la chanson des Beatles « Lucy in the Sky with Diamonds » le soir sous la tente, en répertoriant les ossements qu'ils avaient découverts.




Annexe : une transformation progressive jusqu’à l’homme d’aujourd’hui

(les lignes qui suivent sont tirées de l’excellent livre de Lee M. Silver : « Challenging Nature » paru en 2006 chez HarperCollins, New York, USA. L’auteur est professeur de biologie moléculaire à l’université de Princeton. Comme il n’existe pas, à ma connaissance, d'édition française de cet ouvrage, je me suis efforcé de présenter une traduction la plus fidèle possible au texte d’origine, texte que je tiens évidemment à la disposition de toute personne qui en ferait la demande).

« De la même façon qu’il n’existe pas de séparation réelle entre les différentes couleurs composant le spectre lumineux, il n’existe pas de réelle séparation entre l’espèce humaine et ses ancêtres non humains. Il n’y a jamais eu de premier homme ou de première génération d’hommes. Au lieu de cela, selon les propres mots de Darwin, « un nombre incalculable de formes intermédiaires doit avoir existé ». Les scientifiques aujourd’hui ont une vision bien plus précise d’où et quand nos ancêtres simiesques ont vécu. Il y a cinq millions d’années, une simple femelle de grand singe non humain a été la mère commune d’une descendance ayant conduit aux trois espèces encore vivantes de nos jours : les hommes, les chimpanzés et les bonobos. Les enfants de cette mère originelle se sont unis avec d’autres grands singes de leur propre espèce qui ont eu des enfants qui ont eu des enfants et ainsi de suite durant plusieurs centaines de milliers de générations... À aucun moment de cette évolution, les enfants ne sont apparus ou se sont comportés différemment de leurs parents. Pourtant, au départ, il y avait de grands singes non humains et, à la fin de la lignée, des hommes. Les hommes ne sont apparus à aucun moment particulier au cours du temps. Ce sont plutôt les organismes non humains qui ont progressivement évolué par de légères modifications partiellement humaines jusqu’à lentement aboutir à l’espèce que nous appelons Homo sapiens.

    Nous n’avons jamais rencontré d’êtres partiellement humains parce que, au cours des trois derniers millions d’années, nos ancêtres ont éliminé, directement ou non, tous les autres êtres partiellement humains qui ne leur ressemblaient pas réellement. Des douzaines d’espèces partiellement humaines ont erré dans les différentes parties de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique à des moments différents. Aussi récemment qu’il y a 30 000 ans, dans les forêts européennes, des membres de notre propre espèce sont entrés en compétition pour la nourriture et le gite avec Homo neandertalensis (plus familièrement appelé homme de Néandertal). Et il y a tout juste 18 000 ans des descendants d’Homo erectus vivaient encore sur l’île indonésienne de Florès. Nos ancêtres sont presque certainement responsables de l’extinction de ces deux espèces, comme, de la même manière, de celle des espèces partiellement humaines antérieures, y compris Homo abilis et Homo ergaster. Le résultat c’est que, aujourd’hui, nos parents vivants les plus proches sont les chimpanzés et les bonobos. »

 

 

 

Mots-clés : Linné - altiatlasius - proconsul - anthropologie moléculaire - arbre phylogénétique - australopithèque - Lucy - homo sapiens - homo neandertalensis - chimpanzé - bonobo - homme de Florès

 (les mots en blanc renvoient à des sites d'informations complémentaires)

 

 

 

Sujets apparentés sur le blog :

 

 

 1. le propre de l'Homme

 2. East Side Story, la trop belle histoire

 3. les humains du paléolithique

 4. la bipédie, condition de l'intelligence ?

 5. l'inné et l'acquis chez l'Homme

 6. Néandertal et Sapiens, une quête de la spirualité

 

 

 

 

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Mise à jour : 25 février 2023

Commenter cet article
J
je suis passionné par ta leçon d'histoire et j'ai hàte de te retrouver dans d'autres histoires passionnantes.
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B
Bonjour…...j’aime beaucoup ton univers, c’est le tien, tu le partage…..<br /> Je suis la pour le voir…<br /> Comme par mon habitude, je le parcours avec plaisir….<br /> Bien à toi…<br /> <br /> A bientôt de te revoir…<br /> <br /> B.secret
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C
Bonjour et merci pour cet excellent article. Vous citez en fin de sujet quelques lignes d'un biologiste (L.M.Silver) qui nous dit que c'est notre espèce, homo sapiens, qui a éliminé tous ses concurrents directs comme, par exemple, l'homme de Néanderthal mais comment peut-on le savoir ? Avez-vous une idée ?
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C
<br /> Eh bien, Carême-Prenant, je pense qu'on ne peut pas le savoir avec certitude (du moins tant qu'on n'aura pas mis à jour des fossiles montrant des signes de lutte entre<br /> les deux espèces). Peut-être, effectivement, la disparition de Néandertal est-elle à mettre sur le compte d'un problème naturel ou d'une épidémie : je m'en suis fait l'écho dans l'article<br /> Néandertal et Sapiens, une quète de la spiritualité. Toutefois, force est de reconnaître que l'hypothèse de Silver paraît la plus vraisemblable tant les coincidences s'accumulent : il est<br /> effectivement troublant que seule notre espèce ait survécue alors qu'elle a été en concurrence (directement ou par ses précurseurs) avec de nombreuses "lignées partiellement humaines". Aujourd'hui<br /> encore, les dernières espèces d'hominidés sont en fragile sursis (bonobos, gorilles, chimpanzés) alors que la "raison" et la "conscience" sont, paraît-il, les attributs principaux de l'homme<br /> moderne...<br /> <br /> <br />
O
Merci pour toutes ces précisions c'est vraiment intéressant ! <br /> Très sympa comme blog.<br /> <br /> Bizz<br /> <br /> Inès
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B
bsr........quel travaille.........je sais combien cela peut en representer......pour cela vraiment je te tire mon chapeau.........bien a toi.........
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S
Tes articles sont vraiment passionnants ;=))))
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S
Si je peux me permettre , j'ai vu un reportage sur les bonobos , ils sont vraiment tous proches de nous , et en plus sont obsédés (de vrais humains )
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C
<br /> C'est vrai qu'ils sont proches de nous... ce qui met certains humains en colère mais la Vie, c'est la Vie et, comme le dit l'adage, les faits sont têtus.<br /> <br /> <br />
K
Bonsoir<br /> <br /> merci pour tes messages quotidien, et bien sûr c'est toujours un plaisir de lire tes articles, bien que celui ci vu mon problème n'est pas lisible en ce moment, mais bon c'est pas grave je reviendrai dès que cela ira mieux. Au fait j'ai apprécié ton commentaire sur mes petites peintures, le principal n'est pas de s'y connaître en art, mais que notre oeil s'arrête un moment et qu'on dise oh c'est joli ça j'aime bien, ravie que cela te plaise, je reprendrais les pinceaux et le reste dès que j'irais mieux. A bientôt
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I
ouaa !! vraiment bien l'article ! merci pour cette "leçon" d'histoire, c'est trés interessant, jdr ce genre de sujet :))<br /> Bonne soirée <br /> @Bientôt<br /> W.
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D
Intéressant. J'ai une question peut-être stupide mais sur ta photo "origine des primates" on voit que la branche du moderne humans est bien plus divisée. Quelle explication, quelles causes trouvent les évolutionnistes à cela? salut
Répondre
C
<br /> La branche qui conduit à l'homme moderne paraît effectivement bien plus divisée pour deux raisons essentielles : la première concerne le<br /> schéma qui, volontairement, n'a pas pris en compte un certain nombre de "bifurcations" des autres lignées pour se concentrer sur celle de sapiens. La seconde tient à<br /> la paléontologie : longtemps parent pauvre, cette science a du mal à trouver les financements adéquats et, du coup, puisque c'est "l'ancêtre" de l'homme qui intéresse (les<br /> financiers... et les lecteurs du grand public), on cherche moins à explorer les antécédents des autres grands singes laissés à quelques spécialistes.<br /> En revoyant d'ailleurs ce schéma, je pense qu'il aurait été plus judicieux pour la bonne compréhension de mettre sapiens après la bifurcation de néandertal (mais cette "classification" n'est<br /> certainement pas définitive). Cela dit, plusieurs remarques : de très nombreuses formes partiellement humaines (humaines au sens de sapiens) ne sont pas portées sur ce qui n'est qu'un schéma<br /> général, sans compter toutes celles qui n'ont pas encore été découvertes. Par ailleurs, la branche principale conduit à sapiens, l'homme moderne, parce que, dans cette lignée, c'est le seul qui a<br /> survécu : du coup, tous les autres acteurs sont des voies sans issues qui donnent l'impression qu'ils n'ont été que secondaires ce qui, bien sûr, est faux : tout dépend de quel point de vue on se<br /> place... Le schéma est de plus  assez peu lisible en l'état et je l'aurais voulu plus grand mais les contraintes techniques... L'essentiel, toutefois, est que l'on comprenne bien que l'homme<br /> (sapiens) fait partie d'un organigramme où figurent de nombreux cousins et apparentés dont seuls - outre nous - ont survécu les gorilles, les bonobos et les chimpanzés.<br /> <br /> <br />

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