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Le blog de cepheides

Le blog de cepheides

articles de vulgarisation en astronomie et sur la théorie de l'Évolution

Publié le par cepheides
Publié dans : #astronomie

 

  

 

 

      Souvent les hommes ne voient que ce qu’ils veulent voir et cela les entraîne de temps en temps dans des égarements funestes. En théorie, les scientifiques ne devraient pas tomber dans ce travers puisqu’ils appuient leurs affirmations sur des observations (et, en principe aussi, sur des expérimentations) dûment constatées, partagées, critiquées et validées mais l’histoire des sciences nous prouve que ce n’est pas si simple : récemment encore des élucubrations malheureuses (je pense à « la mémoire de l’eau » qui défraya la chronique il y a quelques années) nous prouvent le contraire. Heureusement, il est difficile de tromper durablement l’ensemble de la communauté scientifique… Et pourtant !

 
     Vers la fin du XIXème siècle, dans leur désir de prouver à toute force l’existence d’une vie extra-terrestre, la presque totalité des savants de l’époque se laissèrent entraîner dans une aventure pour le moins douteuse : à les croire, on avait acquis la certitude que notre voisine, la planète Mars, était habitée par des êtres intelligents aux remarquables capacités techniques et cette affirmation laissa (et laisse parfois encore) des traces profondes dans notre inconscient collectif.
 

 


Genèse d’une folie générale


     Le XVIIIème siècle se terminant, on a enfin la preuve que notre Terre n’est pas le centre du monde (voir sujet : la Terre, centre du Monde). Les observations patientes et progressivement de plus en plus précises des siècles précédents finissent par convaincre tout un chacun que les planètes tournent bien autour du Soleil, qu’elles possèdent des satellites, qu’elles sont comme la Terre des globes rocheux et que, en somme, elles lui sont très semblables. Dès lors pourquoi ne pas imaginer qu’elles recèlent également la Vie ? Et c’est effectivement ce qu’il se passe : les Philosophes (qui font suite à la Renaissance) s’emparent du sujet, l’approfondissent, le discutent, l’exposent et, de partout, on en arrive à venir écouter, entre autres, les conférences savantes d’un Fontenelle qui disserte à n’en plus finir sur « la pluralité des mondes habités ». Les découvertes de l’astronomie moderne se multipliant (c’est à cette époque qu’on découvre deux nouvelles planètes : Uranus par William Herschel et Neptune grâce aux complexes calculs mathématiques de Le Verrier), on en est convaincu : les mêmes causes produisant les mêmes effets, la Vie existe aussi sur les autres planètes et le système solaire est forcément habité par d’autres êtres intelligents avec lesquels il ne suffit plus qu’à entrer en contact ! On scrute avec patience tous les astres du système solaire et on finit par s’en persuader : c’est Mars qui apportera la preuve irréfutable de la théorie. Le plus grand astronome français du moment, Camille Flammarion, use de tout son poids – qui est considérable – pour appuyer cette affirmation. Il écrit notamment deux livres sur le sujet (le premier alors qu’il n’a pas encore 20 ans et le second une quinzaine d’années plus tard, intitulé « la planète Mars et ses conditions d’habitabilité », ouvrage dans lequel il consacre plus de 600 pages à la planète rouge !).
 

 

 
L’observation de Mars

 
     Le premier savant (connu) à se pencher sur le problème est un Jésuite, le père Secchi, à l’aide de la lunette astronomique de l’observatoire du Vatican. Secchi décrit une grande tache en triangle qu’il va baptiser « canal de l’Atlantique » et, plus encore, croit apercevoir des bandes noires parsemant la surface de l’astre, des bandes noires qu’il dénomme également du nom de canaux. En réalité, le terme utilisé – canali en italien – signifie bras de mer mais il sera mal compris par les traducteurs étrangers, deviendra canaux et l’on sait la bonne fortune qu’aura cette appellation en réalité impropre…

 
     C’est toutefois l’astronome italien Schiaparelli qui laissera durablement son nom dans cette aventure. Schiaparelli n’est pas un inconnu : il s’agit d’un des plus grands astronomes italiens de l’époque, entre autre directeur de l’observatoire de Milan. En 1877, ce savant profite d’une opposition de Mars (c'est-à-dire lorsque la Terre se situe entre le Soleil et Mars que l’on peut donc observer quand le Soleil se couche) pour étudier la planète avec un appareil de bonne facture et il confirme les observations de Secchi. Il décrit les mêmes lignes noires qu’il baptise également canali traversant des étendues brillantes (les continents) pour aller d’une tache plus sombre à une autre (les mers). Deux ans plus tard, il croit voir des « dédoublements » de ces canaux qu’il qualifie de géminations. De ce fait, c’est sûr : il est totalement impossible que ces structures soient l’œuvre de la Nature et elles se révèlent donc forcément artificielles. Quelques années plus tard (1888), Schiaparelli publie une grande carte des canaux avec force détails et une architecture des plus complexes…

 
     Ces publications, témoignages d’une observation minutieuse, sont une véritable révolution dans le landerneau astronomique et la communauté scientifique s’emballe. Toute la communauté ? Pas vraiment car il existe quelques courageux réfractaires aux idées nouvelles.

 

 
 
Les canaux martiens ne font pas l’unanimité


    Dès le début, en 1877, des voix s‘élèvent pour contester la découverte. Celle notamment de l’anglais Nathaniel Green qui réalise sa propre carte à partir de ses propres observations effectuées au large de l’Afrique, à Madère. La carte de Green ne relève aucun canal mais Schiaparelli n’en tient évidemment aucun compte et, bien au contraire, se moque de l’anglais en notant qu’il « n’est qu’un observateur médiocre »… ce qui ne convainc pas l’intéressé. Toutefois, Green est bien seul et la saga martienne s’empare de tous les esprits. Camille Flammarion – pour ne citer que lui – sera durablement influencé par les affirmations de l’astronome italien. Un autre personnage sera également convaincu, personnage qui aura beaucoup d’importance pour la suite des événements : Percival Lowell.

 

 

 
Percival Lowell et le « grand public »

 
     Percival Lowell est un riche américain qui, astronome amateur, abandonne tout pour se consacrer exclusivement à l’étude de la planète rouge (il sera par la suite le découvreur posthume de la planète naine Pluton). Sa « vocation » lui serait venue de la lecture du livre de Flammarion sur Mars. Quoi qu’il en soit, il se lance dans l’étude de la planète avec sa lunette de 6 pouces et recherche l’endroit qui lui paraît le plus propice à ses observations. Il retient le lieu de Flagstaff, dans l’Arizona, et, en 1894, y fait construire un grand observatoire d’altitude qu’il nommera « Mars Hill ». Bien entendu, il confirme rapidement les dires de Schiaparelli et offre même une explication aux immenses constructions observées. Pour lui, les Martiens ont construit des canaux pour lutter contre la désertification en cours de Mars et, irriguant les terres à partir des calottes glaciaires de la planète, combattre ainsi la sécheresse qui progresse. Il voit même dans le dédoublement des canaux rapporté par Schiaparelli (la fameuse gémination) une preuve supplémentaire de l’ingéniosité des architectes martiens qui peuvent ainsi poursuivre l’irrigation même en cas d’obstruction d’un des canaux (qu’il imagine bordés d’une bande de végétation d’une trentaine de km de part et d’autre, un peu à la façon de ce que l’on observe dans la vallée du Nil). Par la suite, l’observatoire de Lowell tirera de multiples clichés photographiques destinés à apporter la preuve irréfutable de la théorie, des clichés en fait assez flous et peu explicites mais quand on a la foi…

 
     Lowell n’est pas qu’un simple astronome amateur doté de moyens financiers importants : c’est également un conférencier au charisme certain qui multiplie les interventions publiques et sait manier la publicité à son avantage. Avec lui, l’intérêt pour les canaux martiens gagne le grand public par ailleurs tout disposé à croire à l’existence des mystérieux petits hommes verts… C’est ainsi que, en 1898, HG Wells, très inspiré par les travaux de Lowell, fait paraître un de ses chefs d’œuvre, la « guerre des mondes », un ouvrage considérable qui contribuera pour beaucoup à la popularité de l’habitabilité de Mars !

 

 

La fin d’un rêve


     Dès 1909, grâce à la lunette de l’observatoire de Meudon, Eugène Antoniadi montre bien le caractère trompeur des canaux en expliquant qu’il existe certainement des structures éparses dues au relief tourmenté de Mars mais que leur alignement désordonné peut donner l’illusion de lignes continues. Peine perdue : les « tenants des canaux » n’en démordent pas.

 
     Comment expliquer de telles erreurs chez des scientifiques de renom ? Certainement en partie par l’insuffisance du matériel utilisé : une luminosité insuffisante des lunettes d’observation peut, par exemple, entraîner une fatigue visuelle et faire voir des lignes continues là où n’existent que des points épars. Lorsqu’on utilise des instruments plus grands, c’est la turbulence de l’air qui vient créer les artéfacts recherchés. Tout cela est vrai mais l’essentiel n’est pas là. En vérité, dans l’histoire qui nous intéresse, il s’est agi d’une authentique psychose collective qui s’est emparée d’une communauté scientifique qui ne demandait « qu’à croire ». Lorsqu’une opinion est constituée avant qu’elle ne soit prouvée, toutes les recherches vont dans le même sens et les résultats sont fatalement interprétés en fonction du point de départ… (Rappelons au passage que c'est exactement cette même démarche antiscientifique qui, 
dans le domaine de l'Evolution, anime les créationnistes de la théorie du Dessin intelligent  : voir le sujet science et créationnisme). Et l'on sait bien que rien ne peut faire douter celui qui ne veut pas savoir : jusque dans les années 1960, le successeur de Lowell en charge de la fondation multiplia les clichés et, encore à sa mort, il croyait dur comme fer à la réalité des canaux martiens…

 
     Il faudra attendre les premières sondes spatiales (en l’occurrence Mariner 4, en 1965) pour se débarrasser définitivement de ces croyances d’un autre âge… qui subsistent encore dans l’inconscient collectif de nos contemporains comme le prouve la certitude absolue de certains concernant la présence d’OVNI occupés par des êtres intelligents venant de temps à autre nous rendre visite. Pourtant, à la suite des différentes missions automatisées envoyées dans tout le système solaire et de leurs extraordinaires photographies et séries de mesures, on sait avec certitude qu’il ne peut exister de vie organisée industrielle sur les autres planètes (et la première étoile proche est si lointaine…) mais rien n’y fait. Comme on le dit - non sans humour - dans la série X-Files : I want to believe !

 

 

 
Photos

 

1.  la planète Mars qui doit sa couleur rouge à des dépôts d'oxyde de fer (sources : boolsite.net)

2. Camille Flammarion (sources : astrosurf.com)

3. carte des canaux de Schiaparelli (sources : lecomplotdespapillons.blogspot.com)

4. Percival Lowell (sources : nirgal.net)

5. couverture du livre "la Guerre des mondes" de Wells (sources : decitre.fr)

6. preuve par Antoniadi de l'illusion des canaux martiens (sources : daviddarling.info)

7. vue d'artiste des canaux martiens (sources : nirgal.net, crédits photos  : Chesley Bonestell)

(Pour lire les légendes des illustrations, passer le pointeur de la souris dessus)
 

 

 
Mots-clés : vie extraterrestreFontenelleCamille FlammarionAngelo Secchi – canali - Giovanni Schiaparelli – opposition planétaire – gémination – Nathaniel Green – Percival LowellHerbert George WellsEugène Antoniadi - Mariner 4X Files 

 (les mots en gris renvoient à des sites d'informations complémentaires)

 

 

 

 Sujets apparentés sur le blog

 

1. la Terre, centre du Monde

2. Intelligent Design

3. Science et créationnisme

 

 

 

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Mise à jour : 28 février 2023

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Publié le par cepheides
Publié dans : #divers

 

 

étoile double Régulus et galaxie naine Leo 1

 

     

     Un anniversaire est toujours un peu l’occasion de dresser le bilan de l’année qui vient de s’écouler. L’an dernier, j’avais passé en revue les articles qui avaient ici fait l’objet d’une publication. Pour le début de cette troisième année du blog, je me propose de le revisiter – comme on dit aujourd’hui de façon quelque peu pompeuse – afin d’en dresser une sorte de thématique globale qui, comme on le découvrira facilement, tourne toujours autour de la notion de Vie (et plus spécifiquement de la place de l’Homme dans le grand concert universel).
     En effet, quelle que soit la discipline choisie (astronomie, paléontologie, éthologie, etc.), la Vie – je veux dire la Vie telle qu’on la connaît sur Terre et qu’on la soupçonne dans l’univers – est le point commun de tous les sujets abordés. Que l’on aborde la géographie spatiale de la planète où nous savons qu’elle existe, les mécanismes supposés de son apparition et de son évolution ou, ailleurs, les fondements physicochimiques qui lui ont permis d’exister, c’est toujours elle le pivot central de notre propos. Je me propose donc de revenir sur une présentation (quasi-lapidaire) des différents articles mais regroupés de façon thématique (Chaque fois, bien sûr, des liens renverront au sujet concerné). Il va de soi que tout cela est loin d’être exhaustif : il ne s’agit que d’une première approche que des articles futurs viendront compléter autant que faire se peut.

 

  

Le lieu 


     Pour essayer de comprendre ce qu’est la Vie, il est tout d’abord indispensable de connaître l’endroit où elle a pu apparaître, c'est-à-dire l’Univers qui nous entoure et dont nous sommes partie intégrante. L’astronomie, principalement, répond ici à cette recherche, tant d’un point de vue descriptif que prospectif.


Big Bang et origine de l’Univers : le point de départ le plus probable de ce dans quoi nous vivons ;

 
Fonds diffus cosmologique : la preuve, découverte fortuitement, de la validité du modèle cosmologique du Big Bang ;

 
Distances et durées des âges géologiques : pour essayer d’entrevoir la trace infinitésimale de la trajectoire humaine dans le cosmos passé et à venir ;

 
Les galaxies : notre galaxie, la Voie lactée n’est que l’une parmi des milliards d’entre elles ;

 
Mort d’une étoile : comprendre les différents types d’étoiles et leur devenir afin de situer notre Soleil parmi elles ;

 
Place du Soleil dans la Galaxie : notre étoile est une étoile quelconque, plutôt excentrée, dans une banale galaxie parmi d’autres ;

 
Céphéides : les étoiles si particulières qui ont permis de comprendre combien l’Univers est immense ;


La Terre, centre du monde : pour en finir avec l’absurde anthropocentrisme des siècles passés ;


Météorites et autres bolides : des corps célestes multiples dans la banlieue de la Terre qui peuvent théoriquement poser problème ;

 
Etoiles doubles et systèmes multiples : il existe beaucoup d’autres types de systèmes stellaires que celui de notre Soleil mais pas forcément exotiques pour autant ;

 
Amas globulaires et trainards bleus : d’autres étoiles, bien différentes de la nôtre ;


Trous noirs : des objets étranges, prévus par la théorie, dont l’existence a été longtemps sujette à caution ;

 

Pulsars et quasars : d’autres objets mystérieux de l’espace dont on sait aujourd’hui décrypter la structure ;

 
Matière noire et énergie sombre : environ 90% de la matière contenue dans l’Univers est invisible et encore inconnue de nos jours .

 

 

Les moyens


     Que savons-nous des mécanismes fondamentaux qui régissent notre univers ? Quels sont ses composants de base ? Voici quelques pistes de réflexion.


Les constituants de la matière : il semble impossible de comprendre l’Univers et ses lois sans en connaître les éléments de base ; parlons alors des atomes et des grandes lois universelles qui régissent la matière;


Théorie de la relativité générale : grâce à Einstein, nous pouvons à présent expliquer les phénomènes cosmiques car ce scientifique génial a pu démontrer que les lois physiques sont les mêmes partout, ici et aux confins de l’univers;


Mécanique quantique : si la relativité générale explique le macro-univers, celle-ci ne peut s’appliquer à l’échelon de l’atome ; c’est alors qu’intervient la mécanique quantique et ses concepts extraordinaires – voire apparemment incompréhensibles – qui n’a pourtant jamais été prise en défaut.

 

 

L’origine


     Sait-on comment est apparue la Vie telle que nous la connaissons ? Peut-on seulement définir ce qu’elle est ?


L’origine de la Vie sur Terre : longtemps abandonnée aux phantasmes de tous genres, ce problème fondamental a été récemment abordé par la science qui possède à présent quelques pistes sérieuses pour l’éclaircir ;


Pour une définition de la vie : quels sont les critères nécessaires pour savoir si un être est vivant ou non ? Le sujet s’efforce d’en définir les priorités.

 

  
L’évolution


     Les êtres vivants d’aujourd’hui sont le fruit d’une très longue évolution. Des milliards d’individus, des millions d’espèces nous ont précédés : comment expliquer ce long cheminement ?

 
Les mécanismes de l’évolution : seule la théorie de l’évolution mise en place par Charles Darwin et complétée par nombre de chercheurs peut expliquer de façon scientifique et cohérente la transformation progressive des espèces vivantes ; on trouvera dans ce sujet le résumé des principales caractéristiques de cette incontournable loi de la nature ;

 
Evolution de l’évolution : pour démontrer, s’il en était besoin, que la théorie de l’évolution est tout sauf statique, voici un sujet qui traite des mutations épigénétiques, une découverte qui aurait fait scandale chez les scientifiques il y a encore peu ;

 
Le schiste de Burgess : à partir de quelques fossiles fort anciens et d’abord mal interprétés, le paléontologue S J Gould a pu expliquer pourquoi les lois de l’évolution reposent avant tout sur le hasard et la nécessité ;

 
L’œil, organe phare de l’évolution : les créationnistes n’arrivaient pas à comprendre comment un organe aussi complexe que l’œil avait pu apparaître sans plan préétabli ; l’article revient sur ce qui n’est finalement que de la logique simple qui vient en parfait appui des thèses darwiniennes ;

 

Les extinctions de masse : au cours des âges géologiques, la disparition concomitante d’un grand nombre d’espèces a failli faire disparaître la vie sur notre planète. Etat des lieux ;

 
La disparition des dinosaures : retour sur l’une des extinctions massives d’espèces la plus médiatisée et sur ce que l’on peut en savoir aujourd’hui ;

 
Le dernier ancêtre commun : sait-on quelle fut l’apparence de l’ancêtre commun aux primates et si même il exista ?

 
East Side Story, la trop belle histoire : avec le paléontologue Yves Coppens, on était tombé d’accord pour situer l’apparition des ancêtres directs de l’homme moderne quelque part dans la vallée du Rift, en Afrique de l’est. On s’était trompé ;

 
Neandertal et Sapiens, une quête de la spiritualité : l’homme moderne est-il le seul à avoir jamais eu accès à une certaine dimension spirituelle ? L’étude de sa brève coexistence avec l’homme de Neandertal prouve le contraire. Qui était donc Neandertal et pourquoi cette autre espèce d’hommes a-t-elle si brutalement disparu ?

 
Le propre de l’homme : quelles différences autres que de degré existe-t-il entre les hommes et les autres habitants de la Terre ? Il n’est pas si facile d’en trouver, l’Homme étant lui-même un grand singe seulement doté d’un cerveau plus volumineux ;

 
La machination de Piltdown : dans le domaine scientifique aussi, il peut exister des faux plus ou moins élaborés qu’il faut du temps pour démasquer. En voici un exemple emblématique.

 

 
Description et moyens d’existence


     Comment la Vie se maintient-elle sur notre planète ? Quels sont ses moyens de survie ? Est-elle si fragile ?


Indifférence de la Nature : à l’aide d’exemples concrets, ce sujet s’efforce de montrer que la Nature n’est ni injuste, ni cruelle (des appréciations purement humaines) mais seulement indifférente car avant tout utilitaire ;


L’agression : l’agression (notamment interspécifique) n’est pas ce que l’on croit, c’est à dire archaïque, mais seulement un moyen pour la Nature de réguler les populations des êtres vivants ;


Reproduction sexuée et sélection naturelle : la reproduction sexuée est le mode de transmission des gènes le plus répandu car un excellent moyen de brasser les potentiels génétiques qui, seuls, permettent aux espèces vivantes de progresser en s’adaptant au milieu ;


Insectes sociaux et comportements altruistes : l’altruisme est avant tout utilitaire et les insectes sociaux un bon exemple pour le prouver ;

 

Les grandes pandémies : un autre moyen pour la Nature de réguler les flux de populations ? Méfions-nous, en tout cas, car nous ne sommes pas à l’abri de tels cataclysmes ;


Mécanismes du cancer : les cellules vieillissantes sont souvent le siège de développements anarchiques qui mettent en jeu l’organisme tout entier qui les abrite. Ce sujet rappelle les différents mécanismes qui concourent à l’apparition de cette terrible maladie ;


Cellules-souches : un espoir pour la médecine et pour l’Humanité mais qui pose aussi de nombreux problèmes éthiques ;


Vie extraterrestre (1) et vie extraterrestre (2) : la Vie n’est elle que l’apanage de la Terre ? Cet article passe en revue les différentes conditions nécessaires à son apparition et cherche à en estimer les probabilités statistiques dans l’Univers ;


Médecines parallèles et dérives sectaires : de nombreuses disciplines se targuent de « guérir » l’Homme de ses maux et il faut donc prendre garde de ne pas tomber dans le piège des dogmatismes ;


L’homéopathie : une médecine dite douce dont on attend encore les preuves de son efficacité ;

 

 
L’avenir


     Peut-on prévoir un futur lointain ? Quelles traces laisseront nous de notre passage dans ce monde si vaste ?


La mort du système solaire : on sait très précisément comment finira notre Soleil et son cortège de planètes. Heureusement, on évoque ici un avenir extrêmement lointain ;


La paléontologie du futur : quelles traces de notre passage laisserons–nous à nos lointains descendants et, surtout, comment faire pour que ces futurs découvreurs comprennent ce que nous fûmes ?

 

 
Les polémiques


     La structure de l’univers, l’histoire de la Terre et l’Evolution des êtres vivants telles que nous les apprend la science sont contestées par certains pour des raisons plus ou moins avouables. L’obscurantisme est encore bien présent dans notre monde. Retour sur quelques grandes controverses.


Astronomie et astrologie : l’astrologie n’est pas une science mais la survivance d’un passé obscurantiste ; l’astronomie, seule, est capable d’interpréter l’Univers de façon scientifique et cohérente ;


L’âme : ce concept éthéré n’est-il que religieux ? Comment la science pourrait-elle en affirmer l’existence ?


Evolution et créationnisme : toutes les avancées scientifiques de ces dernières années, dans tous les domaines, démontrent le bien-fondé de la théorie de l’évolution. Certains, pour des raisons diverses mais toujours antiscientifiques, ne s’y résignent pas : on les appelle des créationnistes ;


Intelligent design : un avatar de plus des théories créationnistes. Pourtant, même aux USA où le créationnisme est puissant, on ne lui accorde heureusement pas le statut de théorie scientifique ;


Réponses aux créationnistes : ce sujet passe en revue les principales réponses à opposer aux arguments créationnistes dont certains peuvent se révéler spécieux.

 

 

     Cette longue énumération thématique (regroupant près de cinquante articles parfois en apparence très différents) résume bien l’esprit du blog : comprendre le monde et le vivant selon les approches scientifiques les plus récentes (éventuellement réécrites en fonction des données nouvelles). Evidemment ce blog ne saurait être exhaustif ce qui, d’ailleurs, est impossible. Ce sera le rôle des publications futures que d’en compléter la trame et, à ce sujet, je souhaite rappeler que toutes les suggestions de sujets à développer et les commentaires divers sont ici les bienvenus… Je forme le vœu qu’il y en ait beaucoup.

 

 

 

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Images :

 

1. étoile double Régulus et la galaxie naine Leo 1 (sources : cidehom.com)

2. une planète, la Terre (sources : www.gulli.fr)

3. Einstein et la relativité générale (sources : espritscience.blogspot.com)

4. un virus est-il vivant ? (sources : www2.crifpe.ca)

5. évolution humaine (sources : fr.wikipedia.org)

6. l'agression (sources : mdt.skynetblogs.be)

7. mort du système solaire (sources : ajir.org)

8. Adam et Eve au musée créationniste de Petersburg, Kentucky (sources : www.vigile.net)

mise à jour : 28 février 2023

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à fin novembre 2024

 

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Du même auteur, en lecture libre :

 

Alcyon B, roman de science-fiction 

 

Viralité, roman 

 

Camille, roman

 

La mort et autres voyages, recueil de nouvelles (djeser2.over-blog.com)

 

 

 

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