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Le blog de cepheides

Le blog de cepheides

articles de vulgarisation en astronomie et sur la théorie de l'Évolution

Publié le par cepheides
Publié dans : #divers

 

    couronne-australe.jpg

 

 

 

     Ce blog a quatre ans. C’est certainement peu comparé à une vie humaine – un enfant de quatre ans s’apprête seulement à découvrir le monde – mais c’est finalement beaucoup pour un blog. Ici, quatre ans, c’est sans doute la maturité.

     Durant cette période, 89 sujets ont été abordés (76 en réalité si l’on enlève quelques articles de classification) s’accompagnant de 668 commentaires, certains d’entre eux de quelques mots seulement, d’autres affichant de longs développements sur des points précis.

     La fréquentation du site a été honorable : environ quatre mille visites par mois bien que le référencement du blog ne soit pas des plus performants, des efforts certains restant à faire en ce domaine.

     Quatre ans, c’est également un moment privilégié pour revenir sur ce qui structure l’ensemble de ces textes. On l’aura vite compris : bien que faisant appel à différentes disciplines scientifiques, l’essentiel de ce contenu de vulgarisation tourne autour d’un axe commun, la matière vivante. Autrement dit, la Vie.

     Puisque, à présent, de nombreux aspects de ce passionnant sujet ont été abordés (et régulièrement mis à jour), cherchons à en dégager l’essentiel grâce à des questions thématiques (déjà implicitement posées), même si de nombreuses réponses sont encore partielles. On trouvera sept questions  principales (ou chapitres) regroupant les titres des articles concernés avec, bien sûr, un renvoi direct par simples clics sur les pages correspondantes.

 

 

Première question : qu’est-ce que la matière ?

 

1. théorie de la relativité générale

2. mécanique quantique

3. la théorie des cordes ou l’Univers repensé

4. les constituants de la matière

5. matière noire et énergie sombre

 

 

Deuxième question : que sait-on de notre Univers ?

 

          a. l’Univers lointain

1. Big bang et origine de l’Univers

2. fonds diffus cosmologique

3. juste après le Big bang

4. distances et durées des âges géologiques

5. les premières galaxies

6. céphéides

7. les galaxies

8. pulsars et quasars

9. trous noirs

10. la couleur des étoiles

11. mort d’une étoile

12. novas et supernovas

13. étoiles doubles et systèmes multiples

14. amas globulaires et trainards bleus

15. planètes extrasolaires

16. Edwin Hubble, le découvreur

 

          b. l’Univers proche

17. astronomie et astrologie

18. place du Soleil dans la Galaxie

19. origine du système solaire

20. la mort du système solaire

21. la Terre, centre du monde

22. météorites et autres bolides

23. l’énigme des taches solaires

24. les canaux martiens, histoire d’une illusion collective

 

 

Troisième question : dans quel contexte et comment la Vie s’est-elle développée ?

 

1. l’origine de la Vie sur Terre

2. pour une définition de la Vie

3. le hasard au centre de la Vie

4. la mort est-elle indispensable ?

5. la querelle sur l’âge de la Terre

6. la dérive des continents ou tectonique des plaques

7. indifférence de la Nature

8. les extinctions de masse

9. l’empire des dinosaures

10. la disparition des dinosaures

11. placentaires et marsupiaux, successeurs des dinosaures

 

 

Quatrième question : Quels sont les mécanismes pouvant expliquer l’évolution de la Vie sur Terre ?

 

1. les mécanismes de l’Evolution

2. le schiste de Burgess

3. l’Evolution est-elle irréversible ?

4. reproduction sexuée et sélection naturelle

5. comportements animaux et Evolution

6. l’œil, organe-phare de l’Evolution

7. la notion d’espèce

8. le rythme de l’évolution des espèces

9. insectes sociaux et comportements altruistes

10. le mimétisme, une stratégie d’adaptation

11. domestication et Evolution

12. évolution de l’Evolution

13. évolution et créationnisme

14. intelligent design

15. réponses aux créationnistes

 

 

Cinquième question : quelle est la place de l’Homme dans l’organisation de la Vie ?

 

1. le propre de l’Homme

2. la bipédie, condition de l’intelligence ?

3. le dernier ancêtre commun

4. East Side Story, la trop belle histoire

5. Neandertal et Sapiens, une quête de la spiritualité

6. les humains du paléolithique

7. la machination de Piltdown

8. l’âme

 

 

Sixième question : comment la Vie se maintient-elle ?

 

1. l’agression

2. la notion de mort chez les animaux

3. cellules-souches

4. les mécanismes du cancer

5. les grandes pandémies

6. médecines parallèles et dérives sectaires

7. grippe A (H1N1), inquiétudes et réalités

8. le vaccin de la grippe A (H1N1)

9. retour sur la grippe A

10. l’homéopathie

 

Septième question : peut-on prévoir l’avenir de la Vie, sur Terre ou ailleurs dans l’Univers ?

 

1. la paléontologie du futur

2. vie extraterrestre (1)

3. vie extraterrestre (2)

4. SETI, une quête des extraterrestres

 

 

     Puisque le blog se construit au fil des mois, je veux croire que de nouveaux articles viendront compléter ce catalogue de la Vie : c’est, en tout cas, le souhait que je formule à l’aube de cette cinquième année… A bientôt !

 

 

 

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Publié le par cepheides
Publié dans : #Évolution

 

 

 

 loup-gris.jpg

 

 

 

 

     En regardant son chien jouer avec une balle ou son chat s’étirer langoureusement sur un fauteuil, il ne viendrait jamais à l’esprit de leurs propriétaires de penser que ces animaux étaient, il y a encore peu de temps (en termes d’évolution, bien sûr), des êtres agressifs, d’acharnés compétiteurs des humains qu’ils attaquaient lorsqu’ils le pouvaient, bref des animaux dits « sauvages » comme il en existe encore tellement dans la Nature.

 

     Lors de ses premiers travaux sur ce qui allait devenir la théorie de l’Évolution, Darwin s’interrogeait déjà sur la « domestication » de plantes à l’origine sauvages et impropres à une véritable culture. Il ne connaissait pas les lois de la génétique mais était persuadé qu’il y avait là matière à expliquer les transformations progressives des espèces vivantes, bref à expliquer comment la Vie pouvait évoluer au fil des âges…

 

     Animaux. Plantes. Comment des transformations aussi radicales ont-elles pu se faire si vite, quelles en furent les raisons et quels sont les mécanismes évolutifs impliqués dans ces changements ? Voilà quelques unes des questions sur lesquelles je vous propose de nous pencher aujourd’hui.

 

 

Qu’est-ce que la domestication ?

 

     La loi est précise sur le sujet (les animaux domestiques pouvant entraîner des troubles divers à l’ordre public…) : un animal domestique est un animal appartenant à une espèce qui a fait l’objet d’une pression continue et constante (une « domestication ») de façon à former un groupe ayant acquis des caractères stables et héritables génétiquement. En d’autres termes, il s’agit d’une espèce animale ayant présenté une évolution très particulière lui permettant une certaine socialisation avec l’espèce humaine : de « sauvage », telle que rencontrée naturellement dans la Nature, l’espèce est donc devenue domestique… Ajoutons que certains animaux domestiques – tels le chien ou le chat - ont acquis un statut encore plus social, celui d’animal familier : en pareil cas, l’animal ne « sert » plus seulement l’Homme, il lui tient également compagnie.

 

 

La domestication est-elle un fait récent ?

 

     D’après la plupart des spécialistes, la domestication a rapidement suivi la sédentarisation des humains et l’agriculture. Nous sommes alors au début du néolithique et c’est le loup qui sera le premier animal à être domestiqué (-15 000 ans avant J.C.) et cela des milliers d’années avant tous les autres. En réalité, les loups et les hommes sont de vieilles connaissances : le loup (canis lupus) est apparu deux millions d’années avant notre ère mais il y a 700 000 ans, loups et humains se partageaient déjà les mêmes territoires et donc les mêmes ressources. A-t-il été domestiqué pour sa fourrure, ses talents de chasseur (bien supérieurs à ceux des humains) ou comme gardien ? Les hypothèses sont multiples : nous aurons l’occasion d’y revenir.

 

     Après le loup, ce sont les chèvres et les moutons qui ont été domestiqués mouflonmais il ne faudrait pas croire que, chaque fois, les humains agissaient dans un but strictement utilitaire… Le cas du mouton est assez marquant : aujourd’hui, bien sûr, on pourrait facilement penser que le mouton a été domestiqué pour sa laine… sauf que cet animal est issu du mouflon qui n’en a pas ! Alors pour sa viande ? Une autre raison ? Difficile à affirmer avec certitude.

 

      De nombreux autres animaux ont été progressivement intégrés au cheptel domestique des humains : par exemple, le bœuf à partir de l’auroch, le cochon à partir du sanglier (le cochon n’a acquis sa coloration rose qu’au XVIIIème siècle – avant il était noir et poilu – par sélection d’individus albinos), le chat (vers – 7000 ans comme le cochon) à partir de félins primitifs, les miacidés. Bien d’autres ont ensuite suivi (poule, cheval, oie, canard, renne, etc.).

 

    D’étranges domestications ont été signalées dans certaines civilisations : la genette, les couleuvres et les biches chez les Romains, les pélicans voire lesautruche-montee.jpg  crocodiles chez les Égyptiens anciens, la pieuvre par les Japonais (pour récupérer les cargaisons englouties), la loutre en Asie pour pêcher le poisson…

 

     Il y eut aussi des échecs retentissants comme celui de l’autruche qu’on voulait monter à la façon d’un cheval (même s’il reste des autruches « domestiques » pour leur viande) ou l’éléphant d’Afrique  (par les Belges au Congo) ce qui fut à l’évidence moins le cas avec l’éléphant d’Asie.

 

     On se rend donc compte que la domestication des animaux a connu des fortunes diverses. Il n’en reste pas moins que les principaux animaux domestiques représentent un apport considérable à nos sociétés. Quels ont pu être les mécanismes ayant conduit à ce qu’il faut bien appeler une association ?

 

 

Quels sont les mécanismes en cause dans la domestication ?

 

     Il s’agit là d’une question difficile puisque nous manquons d’éléments tangibles pour conclure. Reprenons l’exemple du loup, le premier animal sauvage à avoir été domestiqué.

 

     D’emblée, signalons que loups et chiens sont restés interféconds : de ce fait, stricto sensu, ils relèvent tous deux de la même espèce ; on peut donc dire que le chien (canis familiaris ou plutôt canis lupus familiaris) est une sous-espèce du loup (canis lupus). De fait, morphologiquement, certaines espèces de chiens sont bien plus proches du loup que d’autres chiens (par exemple d’un Yorkshire). Pourtant, les chiens sont « sociables » ce qui n’est pas le cas du loup, même « apprivoisé ».  Pourquoi ?

 

     En réalité, animal craintif, le loup acquiert très tôt la peur de l’humain et loup-gris-agressif.jpgdonc son agressivité. A contrario, élevé dès le plus jeune âge par des hommes, le loup devient bien plus sociable… Dès lors peut-on imaginer que, amenés à partager leur habitat avec les humains, certains loups aient pu être progressivement apprivoisés pour, de nombreuses générations plus tard, aboutir au chien ? Bien des scientifiques le croient puisque ces deux êtres sociables (le loup vit en meute) avaient des intérêts en commun – la chasse sur des territoires identiques – et cette proximité a sans doute favorisé les contacts. On peut par exemple imaginer que des louveteaux ont pu être élevés par l’Homme (certains même allaités par des femmes comme cela a été souvent observé dans de nombreuses tribus) ; ailleurs, les loups devaient suivre les campements humains et se nourrir de leurs restes. Ailleurs encore, ces animaux à l’ouïe et à l’odorat fort développés pouvaient servir de systèmes d’alarme face à un prédateur commun, voire rabattre certains gibiers. Les hypothèses ne manquent pas et sans doute sont-elles mêlées.

 

     Un point intéressant à souligner est que les chiens possèdent souvent des caractéristiques morphologiques propres à l’enfance telles que d’amples différences de taille, d’importantes variations de coloration du pelage, des griffes plus courtes, des oreilles dites « flottantes ». Comme si le chien était une variété infantile de loup arrivée à maturité. Pourrait-il également y avoir une corrélation pour les comportements ?

 

     Il est probable que de tels mécanismes « de proximité » ont existé pour toutes les espèces domestiquées. D’où les questions que l’on peut légitimement se poser : l’Homme a-t-il domestiqué l’animal de façon intentionnelle ? En d’autres termes, a-t-il volontairement choisi certains individus plus abordables puis sélectionné leur descendance afin de développer chez eux des caractéristiques susceptibles de lui convenir ? Ou bien y va-t-il eu « auto-domestication », les animaux s’étant vu offrir par la seule présence de l’Homme une nouvelle niche écologique, plus facile à exploiter, contre quelques avantages à prodiguer à leurs nouveaux associés ? J’imagine que la proportion de ces deux approches doit varier en fonction de l’espèce domestiquée mais que, dans le cas du loup, elles sont probablement à part égale.

 

 

La domestication est-elle une évolution particulière ?

 

     On sait que les changements stables d’une espèce se font au cours d’un laps de temps plutôt long, souvent des centaines de milliers d’années. Pourtant, dans le cas de la domestication, on aboutit bien à l’apparition d’espèces (ou de sous-espèces) génétiquement fixées en un temps bien plus court : 15 000 à 20 000 ans pour le chien et bien moins encore pour la majorité de nos animaux domestiques. Il s’agit là de durées qui n’ont rien à voir avec ce que l’on observe dans la Nature. L’explication réside dans le caractère artificiel du phénomène. Artificiel, en effet, puisque volontaire ou non, cette transformation rapide est due à l’Homme. Toutefois, comment peut-on en être raisonnablement sûr ? Une étude expérimentale bien particulière permet de répondre.

 

 

L’expérimentation de Novossibirsk

 

     Intitulée « la domestication comme modèle de la spéciation », cette étude est menée depuis près de 50 ans à l’Institut de Cytologie et de Génétique de Novossibirsk en Russie.

 

     Rappelons tout d’abord qu’une spéciation est l’apparition durable d’une nouvelle espèce et a fortiori, dans le cas qui nous occupe, de sous-espèces. Debelïaev dimitri K quoi s’agit-il ? En 1959, sous la direction de l’académicien soviétique Dimitri K. Belyaev, a été mise en place une expérimentation à grande échelle sur la domestication du renard, un travail toujours en cours.

 

     Elle se fonde sur les travaux bien connus de Darwin qui a démontré que l’Évolution s’appuie notamment sur la sélection naturelle pour permettre à l’individu le plus apte d’une espèce de transmettre son potentiel génétique à ses descendants : cette faculté entraîne l’élimination progressive des individus moins aptes d’où, au final, une modification évolutive de l’espèce considérée, notamment en cas de transformation du milieu dans lequel elle vit.

 

     Belyaev a commencé avec 30 renards mâles et 100 femelles. Son critère de renard-sauvge.jpgsélection a été la docilité (ou sociabilité) à l’égard de l’être humain. Partant du principe qu’un comportement est strictement sous contrôle endocrinien (hormonal), il pensait que la sélection des animaux les plus dociles s’accompagnerait peut-être de modifications morphologiques. Pour s’assurer que les modifications de comportement sont bien régulées de façon génétique et non par l’environnement, les renards furent tous traités de façon identique : vie en cage avec le moins de contacts possibles avec les humains.

 

     Selon leur comportement, on divisa les renards en trois catégories :

 

1. renards dociles : amicaux, geignant doucement et remuant la queue ;

 

2. renards indifférents : pouvant être approchés mais ne manifestant aucune attitude amicale particulière ;

 

3. renards hostiles : agressivité maximale.

 

     En ne permettant que la reproduction des renards dociles, Belaïev et son équipe arriva non seulement à faire considérablement progresser le pourcentage d’individus dociles (plus de 80% aujourd'hui) mais constata avec surprise que, peu à peu, ceux-ci présentaient des modifications morphologiques stables, à savoir :

 

* une diminution de la pigmentation du pelage (apparition d’une marque en forme d’étoile sur le front et un pelage mixte comme celui d’une pie)

 

* des oreilles tombantes

 

* une queue enroulée

 

* des pattes et une queue plus courtes.

 

     Pour le scientifique russe, une seule explication est possible : la modification du comportement de l’animal induit des transformations de son apparencerenard-domestique.jpg physique, comme si l’ensemble était sous la dépendance de facteurs génétiques communs ; il parle de variabilité homologue (c'est-à-dire parallèle) obtenue par sélection, génétiquement transmissible (donc stable) et apparue sur un court laps de temps.

 

     Voilà qui vient parfaitement expliquer le rôle de la domestication dans l’apparition – et le maintien – d’espèces nouvelles, dites à juste titre domestiques.

 

 

La domestication relève bien de l’Évolution

 

     Seules les lois de l’Évolution, si brillamment découvertes par Charles Darwin, peuvent expliquer la domestication, cette évolution particulière. Et particulière elle l’est, en effet, dans la mesure où, par comparaison avec l’évolution naturelle, elle relève des mêmes mécanismes mais sur un temps bien plus court, un raccourcissement des durées à mettre au crédit, volontaire ou non, de l’Homme.

 

     Il est donc fondamental de bien comprendre que les animaux domestiques n’ont évidemment plus rien à voir avec les espèces dont ils sont issus. Au-delà des représentations naïves des films animaliers ou des dessins animés à la manière de Disney (qui souvent entraînent la confusion), c’est un élément à bien prendre en compte lorsqu’on a affaire à un animal authentiquement sauvage : on mygale.jpgne peut donc que s’élever contre cette mode actuelle absurde qui voit des citadins "éduquer" dans leurs salons (ou parfois dans leurs baignoires, c’est selon) d’authentiques animaux sauvages présentant pour eux-mêmes (c’est un choix) mais également pour leur entourage (c’est plus grave) un danger bien présent. La loi – du moins en France – reconnaît parfaitement cette attitude irréfléchie et c’est tant mieux.

 

 

 

Sources

1. Wikipedia France : https://fr.wikipedia.org/wiki/Animaux_domestiques#Anciennes_domestications 

2. institut de cytologie et de génétique de Novossibirsk : https://www.slideshare.net/outdoors/domestication-and-evolution 

3. Dinosoria : https://www.dinosoria.com/domestication_animal.htm 

4. DevBio : 9e.devbio.com/article.php?id=223 

 

 

Images

 1. couple de loups (sources :  belgarath.centerblog.net )

2. mouflon (sources : www.lesgets.com)

3. balade à dos d'autruche (sources : forum.pcastuces.com/)

4. Dimitri K. Belyaev (sources : http://cornell.edu)

5. renard sauvage (sources : veterinarianjoske.tumblr.com)

6. renards "dociles" de Belyaev (sources : veterinarianjoske.tumblr.com)

7. mygale (sources : www.djibnet.com)

  (Pour lire les légendes des illustrations, passer le pointeur de la souris dessus)

 

 

Mots-clés : Charles Darwin - domestication - loup - miacidés - Dimitri K Belyaev - expérimentation de Novossibirsk - sélection naturelle - variabilité homologue

(les mots en gris renvoient à des sites d'informations complémentaires)

 

Sujets apparentés sur le blog

1. les mécanismes de l'Evolution

2. l'agression

3. reproduction sexuée et sélection naturelle

4. le rythme de l'évolution des espèces

 

 

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Mise à jour : 7 mars 2023

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Du même auteur, en lecture libre :

 

Alcyon B, roman de science-fiction 

 

Viralité, roman 

 

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La mort et autres voyages, recueil de nouvelles (djeser2.over-blog.com)

 

 

 

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