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Le blog de cepheides

Le blog de cepheides

articles de vulgarisation en astronomie et sur la théorie de l'Évolution

Publié le par cepheides
Publié dans : #médecine


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     Médecin de l'Industrie pharmaceutique une partie de ma carrière et médecin généraliste par la suite (je le suis encore), j'ai été assez tôt confronté à l'évaluation des « autres médecines », une demande assez fréquente de la part des patients. Je dois tout d'abord dire qu'on classe sous le vocable de « médecines parallèles » (ou médecines alternatives, ou médecines douces) nombre de disciplines qui n'ont le plus souvent aucun rapport les unes avec les autres (voir sujet : médecines parallèles et dérives sectaires) : quoi de commun (à part le fait de prétendre soigner) entre l'acupuncture, l'auriculothérapie, la nullchiropraxie, la relaxation transcendantale, la balnéothérapie, la musicothérapie, etc., toutes à risque quand elles sont utilisées hors de leurs possibilités ? Sans oublier un certain nombre d'autres matières plus ou moins exotiques provenant de l'étranger... Elles méritent toutes qu'on s'intéresse à elles individuellement, aussi, pour commencer, je me propose d'évoquer le cas – très français – de l'homéopathie.

 

  
 

 

L'homéopathie : ses principes de base


 
     Le terme
homéopathie, inventé par le médecin saxon Samuel Hahnemann, s'oppose au terme allopathie (la médecine classique), également inventé par lui ; l'observation des symptômes provoqués chez un sujet sain par une substance permet, sous certaines conditions de dilution, de soigner un sujet malade qui présente des symptômes semblables.

  
     En allopathie, une molécule identifiée par sa formule doit être présente dans le médicament pour que ce dernier ait une action tandis qu'en homéopathie ou homœopathie (du grec όμοιος / hómoios, « similaire » et πάθος / páthos, « souffrance ») le médicament est basé sur le « principe de similitude ».

 
     Les bases de l'homéopathie ont été posées en 1796 par Hahnemann (1755-1843) et s'organisent selon lui, en un principe et deux corollaires :

 
          * le principe de « similitude » : la cure d'un ensemble de symptômes est apportée par une substance qui provoque des signes semblables chez un sujet sain, selon le principe similia similibus curantur (en latin « les semblables sont guéris par les plus semblables ») ;

 
          * l'« adaptation » du traitement au patient : l'application du principe de similitude, puis sa vérification, ont lieu chaque fois que la recherche du remède le plus semblable a été effectuée de manière consciencieuse par le praticien. Chaque traitement est personnalisé à chaque patient, quel que soit le nom de la maladie, la recherche de la « totalité » des symptômes présentés par le patient étant au centre de la méthode. Elle explique la longueur du dialogue entre le médecin et le patient. L'étape d'observation des symptômes provoqués par une substance chez l'individu sain, qui précède toujours l'application du principe de similitude, et sa retranscription correspond à l'établissement d'une pathogénésie.

 
        * la « dynamisation » : ce second corollaire est expérimental. Le principe actif subit des dynamisations, terme désignant des dilutions répétées associées à des « succussions » : la préparation est secouée à chaque dilution.

 

 

 

Efficacité d'un traitement

 

 
     C'est ici que l'affaire se complique car, contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'efficacité d'un traitement ou d'un médicament est – sauf cas finalement assez rare – relativement difficile à prouver. Cette difficulté provient de ce qu'on appelle « l'effet placebo ».

 

 

 

 
Effet placebo

 

 
     Émile Coué (1857-1926) est l'initiateur et le concepteur du placebo : substance sans principe actif mais qui, en raison de son aspect, peut agir par un mécanisme psychologique sur un sujet croyant prendre une substance thérapeutique. Du coup, on peut parler « d'effet placebo », c'est-à dire le résultat positif obtenu sur un sujet par l'administration d'un placebo. Rappelons que placebo est un mot latin qui correspond à la forme conjuguée du verbe nullplacere (plaire) à la première personne du singulier du futur de l'indicatif. De ce fait, en pharmacologie, un placebo est un médicament reconstitué sans le principe actif et en médecine, un effet placebo est un processus psychophysiologique d'« auto-guérison ».

  
     On comprend dès lors toute la difficulté de l'appréciation de la part qui revient, dans la guérison d'un patient, à l'effet pharmacologique réel d'un médicament et au simple effet placebo. Pour contourner ce biais, les fabricants de médicaments (fortement « sollicités » par les autorités compétentes) ont donc dû mettre en place toute une batterie de tests expérimentaux destinés à gommer, autant que faire se peut, cet effet placebo.

 

 



Évaluation de l'activité d'un médicament

 

 
     Après avoir été « repérée » comme potentiellement active (par l'observation, par déduction chimicopharmacologique, par screening, etc.), la nouvelle molécule subit une première estimation effectuée sur l'animal (qui diffère selon l'action pharmacologique attendue) et, plus souvent aujourd'hui – mais ce n'est pas toujours possible – sur des cultures cellulaires. On peut ainsi apprécier son éventuelle toxicité (et de nombreuses molécules étudiées ne passent pas cette première barrière).

 
    L'étape suivante est la première administration du futur médicament, presque toujours sur des volontaires dits sains, qui vient conforter ce que l'on savait de l'expérimentation animale. On parle alors de "phase II" de l'évaluation du médicament.

 
     Vient alors le moment de l'administration à de vrais malades, des malades souffrant de l'affection pour laquelle on pense que la molécule pourrait les aider. C'est à ce stade (phase III) qu'on va essayer d'empêcher l'effet placebo rapporté plus haut. Pour ce faire, le meilleur moyen est d'administrer le médicament à une population suffisamment nombreuse d'un point de vue statistique mais en ayant recours à ce que l'on appelle une «
expérimentation en double aveugle » : on donne à chacun des malades tirés au sort, soit le principe actif à tester, soit un médicament en tous points comparables mais sans le principe nullactif ; on parlera alors dans ce dernier cas de « groupe placebo ». Bien entendu, ni le malade, ni le médecin expérimentateur ne savent si le médicament administré est « actif » ou simplement placebo. A la fin de cette enquête, on fera une « sortie de l'anonymat » et on comparera les résultats cliniques des deux séries. Le nouveau médicament sera considéré comme apportant un « plus thérapeutique » si l'écart d'amélioration de la série active est statistiquement significatif par rapport à celui du placebo. Il pourra alors bénéficier d'une AMM ou Autorisation de Mise sur le Marché, délivrée par le Ministère de la Santé, tant à l'échelon national qu'européen.. Signalons, pour être complet, que tout au long de la commercialisation et de l'utilisation du médicament, ce dernier sera l'objet d'une surveillance constante par les divers services de pharmacovigilance qui pourront à la longue réunir des informations sur des milliers, voire des centaines de milliers de malades. Cette surveillance après commercialisation du médicament est appelée "phase IV".

 
     On comprend aisément qu'il s'agit d'une procédure lourde, coûteuse mais totalement incontournable. On estime qu'il faut environ une dizaine d'années pour effectuer l'ensemble du processus avant commercialisation mais c'est la seule voie pour être (assez) raisonnablement sûr de ce que peut apporter le nouveau médicament.

 

 

 

 
Le cas particulier de l'homéopathie

 

 

     Les médecins homéopathes ont toujours refusé de se plier à cette méthodologie indispensable et c'est bien là que le bât blesse... Ils s'y refusent en arguant du fait qu'un « malade homéopathique » est particulier, que ses rapports avec son médecin sont très spéciaux (principe d'adaptation), etc. Il existe, bien sûr, quelques études démontrant l'efficacité du traitement homéopathique mais elles portent sur de petits nombres de malades et leur méthodologie est douteuse. A l'inverse, les grandes études effectuées sur l'homéopathie n'ont en réalité jamais démontré une efficacité de la méthode supérieure à celle d'un simple placebo.

 

 

 

 
Qu'en conclure ?

 

 

    Évoquons tout d'abord l'essence même de l'homéopathie qui repose notamment sur le principe de dilution : en France, les dilutions courantes vont jusqu'à 30 CH, le taux de dilution est donc de 10-60 mais dans de nombreux pays sont utilisées des dynamisations et dilutions allant jusqu'à 200 CH. Pour donner une idée plus juste, on reprend souvent cet exemple : une goutte d'eau (environ 0,05 ml) dans le lac Léman (88 900 millions de m3), cela représente une dilution d'environ 6-19, soit l'équivalent de 10 CH ;
une dilution à 30 CH, elle, correspond à 1 ml d'une substance-mère dans un volume de solvant correspondant à un cube dont l'arrête est de deux millions de fois la distance entre la Terre et le Soleil...

 
     Dans la même optique, la
succussion (fait de "dynamiser" une solution diluée en l'agitant) n'a aucun fondement scientifique.

 
     Comme, de plus, des études de bonne qualité méthodologique n'ont jamais pu être menées à bien sur cette discipline « médicale », on comprendra les réticences de beaucoup, et notamment de la majorité de la communauté scientifique, à en vanter les mérites.

 
     Avec la Belgique, la France est le dernier pays où l'homéopathie est encore remboursée par la 
Sécurité sociale mais il est vrai que notre pays assure 80% nulldu marché de ce type de médicaments... Une seule consolation : à la différence de bien des pays, l'homéopathe français doit être médecin (c'est le contraire en Suède) et on peut espérer qu'il saura se retourner vers d'autres moyens si d'aventure...

 
     Je veux bien que certains s'en remettent à des « sciences » approximatives dès lors que leur pronostic vital n'est pas en danger mais que de temps perdu ! Or on sait depuis longtemps que celui-ci ne se rattrape jamais.

 

 

 

Compléments : l'homéopathie de plus en plus contestée (mai 2015)

 

Une étude du National Health and Medical Research Council australien, une institution en matière de santé, vient de conclure à l'inefficacité complète de cette "médecine parallèle". L'institut a procédé à l'étude scientifique et statistique de 176 expérimentations cliniques concernant l'efficacité des médications homéopathiques sur 68 maladies différentes. Celles-ci allaient du SIDA aux toxicomanies, de la sinusite à l'otite et concernaient également l'arthrite, l'insomnie, l'eczéma, les brûlures au second degré, les diarrhées de l'enfant voire le choléra ou le paludisme, etc. Pour aucune des 68 maladies étudiées, l'homéopathie n'a été d'un quelconque secours, ne dépassant jamais l'effet placebo. La conclusion des scientifiques a été sans appel : "l'homéopathie ne doit pas étre utilisée en cas de maladies chroniques, sérieuses ou pouvant le devenir. Les personnes qui choisissent l'homéopathie mettent leur santé en danger s'ils rejettent ou retardent les traitements dont l'efficacité et la sécurité sont prouvées".

 

 

Compléments 2 : l'offensive de 131 académiciens contre l'homéopathie (décembre 2018)

 

   L'homéopathie est un placébo (cf lancet 2005 et toutes les autres méta-analyses) présumer du contraire est au mieux fallacieux voir mensonger. Un placebo c'est utile en médecine mais non remboursé... (lobbying de Boiron au niveau des lobbys de l'allopathie...)

petit rappel de ce qu'est l'homéopathie:

   Le fondateur de la doctrine homéopathique est Samuel Hahnemann (1755-1843), médecin allemand qui étudia   sur lui-même les effets de toutes sortes de plantes et produits divers et tira de lui même  ses conclusions à savoir la loi de similitude. Comme son nom l'indique "les semblables sont guéris par les semblables", simila similibus curantur, et d'établir un catalogue des affections ou maladies et en face des plantes ou produits guérisseurs.

   Certains produits restent toxiques comme l'arsenic, l'aconit, la strychnine ou le mercure ce qui rend leur ingestion impossible, et c'est à ce moment qu'Hahnemann invente le second principe de sa "science" : le principe de dilution, pour  éviter tout risque toxique, mais en réduisant d'autant les effets des produits. Qu'à cela ne tienne, Hahnemann va balayer cet argument en avançant, tout aussi gratuitement, que la dilution d'un produit, loin de lui ôter tout ses effets, au contraire les multiplie alors même que les effets indésirables de la toxicité, eux, disparaîtraient ! Un grand saut dans la magie...

   Hahnemann ajoute quelque chose de plus fort encore pour palier à cette lacune : la "dynamisation" des produits, c'est-à-dire une agitation par fortes secousses du produit dilué qui, paraît-il, le "dynamise". Application directe : mettez donc une goutte de whisky dans une bouteille d'eau, secouez-la fortement et enivrez-vous ! L'alchimie Hahnemannienne fonctionne-t-elle ? Non ? C'est parce que vous n'avez pas suivi le rituel bien précis : une seule unité de produit actif doit être diluée à 99 unités de solvant, puis secouez.

   Cette première dilution (nommée 1 CH pour "Centésimale Hahnemannienne") doit à son tour être encore diluée dans 99 unités de solvant puis encore "dynamisée", et on obtient une deuxième dilution centésimale (2 CH). Certaines dilutions atteignent ainsi 30 CH. Les principes actifs des solvants utilisés comme l'alcool, le lactose ou l'amidon, quant à eux n'existent pas, selon Hahnemann, ou n'interviennent nulle part dans les préparations des petites pilules.

   Arrivé à ce niveau de préparation, la foi est ici de rigueur pour pouvoir continuer à y adhérer, car qu'est-ce que l'homéopathie, lorsqu'on connaît son procédé de fabrication, sinon une profession de foi et de jolis postulats de la part de son créateur ? La magie remplace dorénavant la science...

   Homéopathie et dérives sectaire en médecine font souvent bon ménage...

   Au 18° siècle c'était sans doute acceptable. au 21° siècle...

(extrait d'une intervention par Nicolas-p le jeu sur le site Egora.fr le 6 décembre 2018)

 

 

Images 

 

1. échantillons homéopathiques (sources : http://www.haptonomie-blog.fr/)

2. que contiennent réellement ces granules ? (sources : sfmag.net)

3.  le "vrai" placebo ne porte évidemment pas son nom... (source : www.multisite.com)

4. les traitements homéopathiques sont remboursés par lAssurance maladie (source : linternaute.com) 
            (Pour lire les légendes des illustrations, passer le pointeur de la souris dessus) 

  

 

 Mots-clés : Samuel Hahnemann - allopathie - principe de similitude - adaptation homéopathique - dynamisation - sucussions - effet placebo - AMM - expérimentation en double aveugle 

 

(les mots en blanc renvoient à des sites d'informations complémentaires)

 

 

 

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Mise à jour : 6 décembre 2018

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L
Bonjour,<br /> <br /> Un petit commentaire sur cette page comme j'aurai pu le faire concernant tous les sujets abordés sur ce site, pour vous féliciter de votre capacité de vulgarisation d'un haut niveau, tout en étant sur des bases scientifiques bien documentées.<br /> <br /> Je suis professeur de sciences (ancien ingénieur reconverti) et passionné par la science en général. Votre travail est une source vraiment adaptée aux lycéens. Malheureusement, je ne prends pas le temps de faire des travaux à thèmes hors programme, mais je garde l'espoir ... . Vraiment félicitations !!. Je reviens sur le site quand j'ai un peu le temps, c'est formidable car il y a toujours des sujets que je ne connaissais pas, sans compter les articles que je relie car une lecture ne suffit pas toujours à bien les assimilés, tant les informations sont riches (ex : physique quantique et astronomie).<br /> <br /> Concernant cet article sur l'homéopathie, à titre personnel, j'ai pris le fameux oscilococcinum (conseillé par ma soeur) pour un mal de gorge tenace,. Ca a marché !!. J'ai continué pendant plusieurs années car ça marchait toujours. Jusqu'au jour où j'ai su le principe de fabrication avec ses incohérences, digne de la magie comme vous dites... Depuis, je ne prend rien pour mon mal de gorge .. et incroyable : Ca marche aussi !!! ;).<br /> <br /> Bonne continuation et surtout continuez à nous enrichir intellectuellement.<br /> <br /> PS : Ce site devrait avoir le label "Certifié anti fake news"
Répondre
C
Je vous remercie très sincèrement pour vos encouragements. Comme vous avez pu le constater, il y a à présent de nombreux sujets sur le blog et il devient pour moi difficile d'en trouver de nouveau sans donner l'impression de me répéter : vos suggestions seront donc particulièrement appréciées, pour peu, évidemment, qu'elles soient à ma portée.<br /> Concernant votre remarque sur l'homéopathie, en tant que médecin (à la retraite), je pense comme vous que son action est majoritairement du domaine de l'effet placebo (n'en déplaise à mes confrères homéopathes parmi lesquels je compte néanmoins d'excellents amis).<br /> Vous remerciant une fois encore pour votre fidélité et espérant vous revoir souvent sur le blog.
B
salut<br /> mon toubib est homéopathe et j'ai déjà essayer pour me requinquer <br /> le plus embêtant c'est de compter les petites gélules <br /> 4 rose, 2 vertes, 3 comme ca et six dans le tube 212<br /> A la fin du traitement j'ai pas senti d'évolution mais est-ce qu'on le ressent ?<br /> bonne journée
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C
<br /> Merci pour ce témoignage. Je pense quant à moi que pour pouvoir bénéficier des bienfaits (?) de l'homéopathie, il faut y croire. Médecin, je travaille avec une<br /> associée homéopathe et il est vrai que certains de ses malades se disent améliorés par les traitements homéopathiques : en pareil cas, c'est tout bénéfice. Toutefois, lorsque je me penche de façon<br /> plus approfondie sur les cas en question, je m'aperçois de trois choses très importantes : 1. il s'agit toujours de pathologies mineures où, on le sait, l'effet placebo est  fort important; 2.<br /> lorsque ma collègue a affaire à une pathologie un peu plus importante, par exemple visiblement infectieuse, elle n'hesite pas à glisser un medicament allopathique dans sa prescription (un<br /> antibiotique dans l'exemple dont je parle); enfin, dès que la situation devient un peu plus compliquée, elle en revient à la médecine classique. Ma collègue prétend que l'homéopathie agit<br /> essentiellement sur le "terrain" physiologique du malade concerné mais, bien entendu, elle n'a aucune preuve de cela : il s'agit alors essentiellement d'une profession de foi !<br /> <br /> <br />
N
coucou ton blog est vraiment genial bien varié il ya de quoi sinstruire ! super ! je suis POUR l'homeopathie moi rien de tel !! je te souhaite une longue et bonne continuation et te fais un gros bisouss a bientot !! nath
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P
bonsoir j'ai testé l'homeopathie par le biaie de mon medecin qui ma envoyé a une de c'est consoeur pour faire un régime car je me trouvai trop grosse,je doit dire que cela ne ma pas réussit du tout car le traitement qui ma été prescrit a bien fallit me faire pété un cable (agressivité,somnolence)contre les personnes qui m'entourai car je ne supportai plus personnes et que de ce faite aurai pu tuer quelqu'un ou moi mème a cause de la somnolence qui faisait que je ne voyais plus les feu.pour moi l'homeopathie est dangereuse.
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A
Posté le dimanche 17 février 2008 09:19<br /> <br /> Bonjour c'est vraiment intéressent ce que vous expliquez !!!<br /> je vous souhaite un bon dimanche
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C
Posté le vendredi 15 février 2008 19:05<br /> <br /> Pour amazinghorse21 : comme je l'ai signalé dans le sujet, le problème de l'homéopathie est son évaluation qui semble difficile. Pour ma part, j'ai déjà expliqué dans un post précédent qu'il m'arrivait de recommander cette méthode à certains de mes patients (je suis médecin) à la condition que le cas visé ne soit pas trop grave : ce qui compte avant tout, c'est que les malades soient satisfaits et certains le sont indéniablement. Il n'empêche que l'on n'arrive pas à savoir comment fonctionne cette approche thérapeutique, ce qui est ennuyeux à une époque où tous les médicaments sont hypercontrôlés tant du point de vue de leur mode d'action que de celui de leurs éventuels effets secondaires. Peut-être arriverons-nous un jour à satisfaire tous les intervenants en proposant une évaluation fiable et acceptée par tous...
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A
Posté le vendredi 15 février 2008 18:30<br /> <br /> Que dire de plus , sinon que pour mon cas perso , j'ai été souvent soigné par des traitements homéopatique<br /> sur des cas grippaux , et l'efficacité s'est révelée rapide .<br /> Je pense que le cas du patient sain , (qui ne fume pas , ne boit pas et a une vie bien reglée ) permet à ce type de médecine de réussir .<br /> Même si les doses infinitésimales semblent être obsolètes aux yeux de praticiens classiques , chaque organisme est différent et la réaction favorables à ces granules , semble etre une preuve que la médecine ne doit pas uniquement se diriger sur du traitement médicamenteux standard ..
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C
Posté le dimanche 10 février 2008 18:00<br /> <br /> No problemo...
Répondre
P
Posté le dimanche 10 février 2008 17:23<br /> <br /> Bonjour!<br /> Vu sous cet angle, je suis d'accord... C'est vrai qu'il y a des dérives... Et c'est vrai aussi que des charlatans proposent des méthodes qui entraînent ces dérives, voire même le décès de patients... Il y a encore eu, il y a peu, un reportage sur un magnétiseur ou je ne sais quoi qui a incité une dame atteinte d'un cancer de ne suivre que ses séances, en abandonnant tout traitement... Elle en est décédée... Mais ça n'empêche pas les gens d'aller le voir, et même d'y retourner... Et ce mec ne peut pas être poursuivi.... Grrrr!!!! Mais ceci est un autre débat, effectivement... Nous, on a les esthéticiennes qui font des massages... Sachant que le massage n'est pas toujours indiqué...<br /> Excuse mon coup de gueule... Je suis comme ça... Un peu impulsive... Mais là, ça a touché un point sensible...<br /> Amicalement,<br /> Plume
Répondre
C
Posté le dimanche 10 février 2008 16:55<br /> <br /> Bonjour Plume et merci de ton intérêt pour ce blog. Loin de moi l'idée de prétendre que la balnéothérapie n'est pas susceptible d'améliorer l'état de certains malades ! Je pense que, comme toujours, lorsqu'on veut situer un problème, on est forcément réducteur et c'est sans doute ce que j'ai été dans l'introduction de mon sujet. Ce que je voulais dire, c'est que certaines techniques sont parfois utilisées à contre-emploi : la balnéothérapie est l'une d'entre elles. Quand la bonne indication est posée (le cas de ton père, par exemple), la méthode est très utile, voire même indispensable. En revanche, j'ai été confronté à certains cas où elle était illusoire : je pense à l'un de mes malades que l'on avait convaincu d'abandonner la chimiothérapie pour son cancer du colon afin de la remplacer par diverses approches, dont la balnéothérapie. Il s'agit en pareil cas d'un abus manifeste qui ne remet pas en cause l'intérêt de la méthode mais la qualité de la prescription. L'homéopathie - dont je critique dans cet article l'absence de preuves thérapeutiques tangibles - peut avoir son intérêt dans certaines situations (effet placébo) et il m'arrive de la conseiller à quelques uns de mes patients. La balnéothérapie, elle, a plus qu'un effet placébo puisqu'elle permet la rééducation de certaines pathologies, j'en suis bien d'accord. D'où la nécessité d'une bonne indication. Cela dit, je comprends qu'une confusion puisse se faire et je me propose de préciser mon texte en ajoutant "toutes à risque quand elles sont utilisées hors de leurs possibilités". Quant à la médecine dite traditionnelle, on sait bien que nombre d'affections sont hors d'atteinte pour elle mais il s'agit là d'un autre problème.
Répondre
P
Posté le samedi 09 février 2008 22:15<br /> <br /> Bonjour,<br /> Je ne suis pas d'accord avec toi quand tu mets la balnéothérapie dans les médecines douces... Je suis kiné, et la balnéothérapie est une méthode de rééducation très efficace, et je ne la classifierais pas de "médecine douce", surtout avec la définition des médecines douces que tu donnes. D'autre part, et dans un contexte très personnel, mon père est lui aussi médecin, et ... paraplégique... Il a eu droit à un long séjour à Garches, puis à de très nombreuses séances de kiné, dont la plupart en piscine. C'est grâce à ces séances qu'il a pu marcher (avec cannes) durant de très nombreuses années... Maintenant, avec l'âge, c'est sur que c'est fauteuil.... Mais il a eu son accident à 31 ans, et i a marché pendant plus de 40 ans... Alors, la balnéo, sensée soigner? Je dis oui!!! Guérir, non, mais soigner, oui!! Et d'aileurs, la médecine traditionnelle guérit-elle tout? Est ce que tu ne ferais pas l'amalgame entre thalassothérapie et balnéothérapie???<br /> Sans rancune,<br /> Plume
Répondre
G
Posté le mercredi 24 octobre 2007 17:22<br /> <br /> tres interessant et tres vrai<br /> motus a notre amie en commun<br /> a bientot
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S
Posté le lundi 15 octobre 2007 20:16<br /> <br /> On en apprend des choses..<br /> Pour moi l'homéopathie c'set clair ça depend des personnes. Chaque cas est particulier se qui complique les choses. Pour moi ça a marché pendant 1an mais pas totalement guérrit. Mais c'est asser bizarre ce traitement avec des micro billes en sucre.
Répondre
S
Posté le mercredi 19 septembre 2007 20:11<br /> <br /> c vraiment inteeressant le médecine
Répondre

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