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Le blog de cepheides

Le blog de cepheides

articles de vulgarisation en astronomie et sur la théorie de l'Évolution

Publié le par cepheides
Publié dans : #astronomie

 

 

  

 

 

 

     « Joroan observait avec attention le soleil bleu qui s'apprêtait à disparaître derrière la colline escarpée. Depuis presque trois heures, son compagnon, le soleil rouge, s'était avant lui éclipsé. Du coup, la lumière ambiante, de bistre moyen, s'était parée d'un bleu étrange qui gommait les couleurs des terres et des montagnes. Il n'était pas facile pour un humain de se régler sur ces changements pourtant prévisibles mais toujours surprenants et Joroan n'avait dû qu'aux simulations d'entraînement de ne pas être totalement dépaysé. On disait même qu'à certaines périodes de l'année, probablement en fonction de l'éloignement respectif des deux binaires et d'éclipses plus ou moins complètes, la planète se paraît de teintes encore plus sauvages. Dans quelques minutes, l'obscurité allait se faire mais une obscurité elle-aussi inhabituelle, variable selon les heures et les endroits et donc d'autant plus traîtresse. »
                                                     (extrait du livre « Alcyon B »)
 

 

     Quel ciel étrange que celui d'une planète gravitant autour d'une étoile possédant un ou plusieurs compagnons stellaires ! Mais cela est-il possible dans un Univers qui ne serait pas seulement celui d'un auteur de science-fiction ? Je m'étais souvent posé la question puis, un jour, à la télévision, j'ai lu le point de vue d'un astronome très médiatisé (dont je tairai le nom) qui affirmait de façon péremptoire à peu près ceci (je le cite de mémoire) : « Il est tout à fait impossible qu'un système à plusieurs étoiles puisse posséder des planètes tournant autour de l'une d'entre elles et, a fortiori, de l'ensemble. En effet, ces planètes potentielles ne pourraient jamais maintenir une orbite stable et elles seraient soit rejetées vers l'un des soleils et donc détruites, soit évacuées du système vers le vide interstellaire. De plus, je peux affirmer que les forces d'attraction du système ne permettraient pas la création de tels astres ». Bon. Dommage pour les amateurs de science-fiction, me suis-je dit. De toute façon, il faudra encore bien du temps pour aller voir sur place si par hasard...

 

     C'était sans compter avec le génie de la Nature... et la curiosité des hommes. Depuis plusieurs années déjà, de nombreuses exoplanètes (voir glossaire et le sujet : planètes extrasolaires) ont été découvertes : plus de 1700 recensées en avril 2015. L'excellente revue Science & Vie a fait, en 2007, le point sur la question et, à cette occasion, a même cherché à décrire certaines d'entre elles, du moins à partir du peu que nous en savons. Je ne résiste pas au plaisir de citer quelques lignes de cette revue (Science & Vie, Hors-série 239, juin 2007) qui, je l'espère, me pardonnera la courte citation : « Trois soleils dans le ciel, voilà ce que découvrirait le visiteur de la planète HD 188753 A b, située à 140 années-lumière d'ici, dans la constellation du Cygne. Il s'agit d'une planète gazeuse à peine plus grosse que Jupiter qui tourne en un peu plus de 3 jours à seulement 6,6 millions de km de son soleil. Vue depuis cette planète, son étoile apparaît vingt fois plus grande dans son ciel que le Soleil depuis la Terre. Plus étonnant, un couple d'étoiles orangées tourne aussi autour de HD 188753 A (voir glossaire). Illuminée par ce système d'étoiles triples, l'exoplanète HD 188753 A b a été surnommée Tatooine par les astronomes, en référence à la planète où Luke Skywalker a grandi dans la Guerre des étoiles. »

 

     Il s'agit ici, bien sûr, d'une planète gazeuse et, qui plus est, très proche de son soleil mais elle a le mérite d'exister dans un système multiple. Nos outils d'observation ne sont pas encore suffisamment performants pour dénicher les petites planètes telluriques (comme la Terre) autour de ces soleils lointains mais je reste persuadé que ce n'est qu'une question de temps. Quoi qu'il en soit, l'astronome « expert » avait tort et l'auteur de science-fiction, sans le savoir, raison. Cela m'a donné l'idée de m'intéresser aujourd'hui à ces systèmes d'étoiles multiples qui doivent éclairer bizarrement les planètes qui s'y trouvent.

 

 



systèmes d'étoiles multiples

 

 
     D'emblée, il convient de préciser que je vais parler des étoiles doubles « vraies » (étoiles physiques) par opposition aux « fausses » (étoiles doubles optiques) qui ne paraissent proches que par un effet d'optique dû à la perspective (ces étoiles peuvent être en réalité très éloignées les unes des autres et ne sont, de toute façon, pas liées entre elles).


     Il existe des systèmes d'étoiles doubles, c'est à dire regroupant deux étoiles - qu'on appelle aussi étoiles binaires - et des systèmes d'étoiles multiples comportant trois, quatre voire plus d'étoiles liées les unes aux autres. Notons que ces dernières (plus de deux) sont quand même nettement plus rares que les binaires proprement dites. Quel que soit leur nombre, ces astres, liés par la gravitation, ont la particularité de tourner autour d'un point commun virtuel qui est la résultante des différentes forces d'attraction. Plus ces étoiles liées sont nombreuses et plus le calcul de leurs orbites respectives sera, on le comprend bien, compliqué.

 

 

 

  
nombre et formation des étoiles multiples

 

 
     Jusqu'à il y a peu, on pensait que la grande majorité des étoiles étaient doubles ou multiples. On a avancé le chiffre de 70% ce qui ne laisse que 1/3 des étoiles comme notre Soleil, c'est à dire solitaires. En fait, on est quelque peu revenu sur cette affirmation car s'il est vrai que la majorité des étoiles massives et brillantes sont doubles, cela est moins le cas des naines rouges qui forment le gros bataillon de l'armée stellaire. Reste que les étoiles doubles sont très nombreuses (environ 50% de l'ensemble des étoiles) et on peut se demander pourquoi. Pour cela, il faut comprendre leur mode de formation.


     Avant qu'une étoile n'apparaisse, il existe un immense nuage de gaz d'hydrogène dont une partie va se contracter sur elle-même, attirant de plus en plus de gaz et de poussières (voir le sujet : la formation des planètes). Les forces gravitationnelles augmentant avec la densité, il y a échauffement et condensation du nuage : la protoétoile rayonne d'abord dans l'infrarouge puis initie une réaction nucléaire si chaleur et masse sont suffisants. Une nouvelle étoile va alors « s'allumer ». Le nuage primordial, toutefois, n'est pas homogène et ses mouvements plus ou moins violents peuvent conduire à sa fragmentation : plusieurs parties du nuage peuvent aboutir à des étoiles dont la proximité les lient inéluctablement. En schématisant quelque peu, on pourrait presque dire que l'importance du nuage originel explique pourquoi les naines rouges qui sont de petites étoiles, plus petites que le Soleil, sont isolées tandis que les étoiles massives et supermassives ont des compagnons proches...

 

 



observation et classification des étoiles multiples

 

 
     En dépit du perfectionnement de nos outils d'observation, il reste difficile d'identifier les systèmes d'étoiles multiples dès lors qu'ils sont suffisamment éloignés de nous (C'est d'ailleurs totalement impossible en dehors de notre galaxie). On va donc chercher, comme toujours en astronomie lorsque l'observation directe est insuffisante, à s'en remettre à des preuves indirectes.

 
     Certaines étoiles présentent des variations de
magnitude (éclat apparent) mais selon un processus totalement différent des céphéides ou étoiles variables que nous avons évoquées dans un sujet précédent (voir sujet céphéides). Ici, il ne s'agit pas d'une réelle variation de la luminosité de l'étoile mais de l'éclipse mutuelle de deux étoiles dont les orbites se superposent à un moment donné : l'éclat le plus faible se produit lorsque l'étoile la moins brillante vient se superposer à la plus brillante (dans le cas contraire, on voit également une variation de magnitude mais plus difficile à discerner). On parle alors de binaires à éclipses. La plus célèbre de ces étoiles est Algol (de la constellation de Persée), un couple d'étoiles où la plus brillante, une géante bleue, est en partie occultée par son compagnon, un astre orangé. Il en existe d'autres comme la supergéante rouge en fin de vie, Antarès, que j'ai déjà évoquée dans un autre sujet, ou Sirius, géante rouge occultée par son compagnon, une naine blanche.

 
     Une autre façon d'identifier des binaires est de visualiser la soudaine
apparition d'une "nouvelle étoile", une " nova ". Il s'agit de la brusque augmentation de luminosité d'une étoile intervenant lors de sa fin de vie : est alors presque certainement concerné un système binaire associant une naine blanche (étoile compacte au cœur éteint) qui « capte » de la matière provenant de sa compagne. Le gaz arraché ne s'incorpore pas directement à la naine blanche mais forme un anneau brûlant autour d'elle (on parle alors de disque d'accrétion) qui explique les variations de luminosité observées.

 
     Signalons enfin les
binaires X : en pareil cas, il ne s'agit pas de variation de lumière visible mais d'un sursaut d'émission de rayonnement X correspondant lui-aussi à un transfert de matière entre une étoile encore en activité vers son compagnon qui est soit une étoile à neutrons, soit plus rarement un trou noir (voir sujet mort d'une étoile).

 

 

 

 
         
devenir des systèmes d'étoiles multiples

 

 
     Je faisais précédemment allusion à la complexité des orbites de ces étoiles liées. On peut comprendre que de tels systèmes deviennent instables à plus ou moins long terme. Au bout d'un certain temps d'évolution commune, ces systèmes ont tendance à se simplifier, c'est à dire à se séparer. Je fais ici allusion au fait que certaines étoiles dont les orbites se déséquilibrent peu à peu finissent par être expulsées du système dont elles font partie.

 

     Les américains utilisent un terme précis pour ces astres : ils parlent de « runaway stars », ce qui veut à peu près dire étoiles qui s'échappent ou qui s'évadent (en français, ces objets sont appelés : 'étoiles errantes ou erratiques"). En raison des puissantes forces à l'œuvre en la matière, ces étoiles sont expulsées à grande vitesse et c'est précisément cette caractéristique qui permet de les repérer. Il peut s'agir de la perturbation de l'orbite de l'intéressée par un troisième corps excitateur ou d'un choc entre une étoile à neutrons et sa compagne qui les projette à grande vitesse loin l'une de l'autre. Quoi qu'il en soit, la mise en évidence de la vitesse excessive d'une étoile (plus de 50 km par seconde) signe ce qui est probablement la conséquence d'un de ces cataclysmes.

 

 

 

 
beauté des étoiles doubles

 

 
     Le fait que coexistent dans le ciel d'une planète plusieurs étoiles de couleurs différentes doit être à la fois superbe et considérablement dérangeant pour des êtres comme nous que la théorie de l'évolution a sélectionné pour une lumière bien précise, celle du Soleil. Je me demande quand même ce que peut être la résultante lumineuse de l'exposition à un soleil rouge agrémenté dans le lointain d'une géante bleue ou bien d'une étoile orangée dont les compagnons seraient vert pour l'un et blanc pour l'autre...

 

     Simple rêveries évidemment puisque, outre le fait que nous ne savons pas quitter notre propre système solaire, il est peu probable que de tels mondes nous permettent jamais d'y survivre dans des conditions acceptables. A moins que des machines bardées d'équipements spéciaux ?

 

 

 

 

 

 

Glossaire

 
     * exoplanète : planète extérieure au système solaire et tournant en conséquence autour d'une autre étoile que le Soleil. Soupçonnées depuis longtemps (Giordano Bruno est mort sur le bûcher pour l'avoir affirmé trop tôt), elles n'ont été mises en évidence avec certitude que vers la toute fin du 20ème siècle. En novembre 2014, plus de 1700 d'entre elles ont été observées et répertoriées.

 
     * HD 188753 A désigne évidemment l'étoile puisque, le nombre de celles-ci étant infini, il paraît illusoire de vouloir les baptiser toutes d'un nom propre, théoriquement réservé aux plus importantes et/ou anciennement découvertes d'entre elles. Les planètes gravitant autour d'une étoile sont donc affublées de la même appellation chiffrée, agrémenté d'une lettre (ici « b ») selon leur place dans le système stellaire concerné. Il est à noter que les catalogues répertoriant les corps célestes sont très nombreux (plus de 5000 si on incorpore les catalogues dits « historiques »). En réalité, seuls quelques uns comme ceux de Messier, du télescope Hubble, etc. sont utilisés pour les objets généraux tandis que d'autres, plus spécialisés, regroupent par exemple les pulsars ou les étoiles binaires. L'appellation du corps céleste commence donc par un groupe de lettres qui donne le nom du catalogue retenu (M pour Messier, GSC pour Hubble, etc.). Ici, HD débutant l'appellation de l'exoplanète citée signifie Henri Draper Catalogue, une classification très en vogue, notamment aux États-Unis.

 

 

Images

 

1. étoiles doubles (vue d'artiste) (sources : www.futura-sciences.com)

2. étoile binaire (sources : fr.images.search.yahoo.com)

3. vue d'artiste d'un pulsar dans un système binaire (www.cenbg.in2p3.fr)

4. coucher de soleils sur une planète appartenant à un système d'étoiles doubles (vue d'artiste) (sources : www.techno-science.net)

(Pour lire les légendes des illustrations, passer le pointeur de la souris dessus)

 

 

Mots-clés : revue Science & Vie - planète tellurique - étoiles binaires - naine rouge - magnitude - céphéides - binaires à éclipse - Algol - Antarès - Sirius - nova - naine blanche - binaire X - étoiles à neutrons - trou noir - runaway stars 

 (les mots en blanc renvoient à des sites d'informations complémentaires)

 

 

 

 

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Mise à jour : 19 février 2023

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B
Vous dites :"Le médecin que je suis, confronté chaque jour aux malades et à la maladie, ne peut que s'insurger contre une telle affirmation. Peut-on raisonnablement avancer que l'on soigne moins bien aujourd'hui qu'il y a, disons, une centaine d'années ? Ce serait une absurdité et les statistiques de longévité accrue de nos contemporains sont là pour nous le dire."<br /> <br /> Soumis à votre réflexion voici de quoi surprendre le médecin que vous êtes :<br /> <br /> Selon des études dignes de foi diffusées dans ce livre (°) écrit par le Pr R. Cannenpasse-Riffard fait état d'études complémentaires par rapport à l'incidence de la médecine sur la santé et arrive à la conclusion suivante : "les interventions biomédicales, bien qu'extrêmement utiles dans les cas d'urgence individuelle, ont peu d'effets sur la santé publique en général. Des études révèlent, d'autre part, que nui le soins médicaux que 'consomme une population', ni la densité des médecins dans la population, ni les moyens cliniques dont elle dispose, ni le nombre de lits d'hôpitaux, ne sont liés de façon significative à un allègement du poids de la morbidité ou à une prolongation de l'espérance de vie. La santé des individus est avant tout déterminée par leur condition de logement et de travail, leur nourriture, leur comportement et le nature de leur environnement.". J'ajoute qu'on doit évidement inclure dans les notions de comportement et d'environnement (étroitement liés), l'incidence du psychisme particulier à chacun dans ce qu'il va immanquablement déterminer la manière dont il somatisera, conformément à ce que la psychobiologie moderne (en phase avec la Physique Quantique) a démontré à profusion (cf. www.psychobiologie.eu). <br /> <br /> Dans le livre déjà cité (°), on apprend encore que <br /> "les prouesses technologiques de la médecine scientifique tendent aussi à implanter dans l'esprit des gens la conviction que le déclin important des maladies infectieuses et le mieux-être de la population sont dus aux progrès de la science médicale. Cette croyance partagée par la majorité des médecins est cependant erronée." Parmi les preuves données : "les études de l'histoire du comportement réalisée par Thomas Mc Keown, une personnalité qui fait autorité dans le domaine de la santé publique et de la médecine sociale, montrent de manière convaincante que la contribution de l'intervention médicale au déclin des maladies infectieuses est beaucoup moins importante qu'il n'y paraît à première vue". <br /> <br /> C'est ainsi que les études de Thomas Mc Keown ont "largement fait ressortir que parmi tous les facteurs qui firent régresser la mortalité des maladies infectieuses, l'impact de l'acte médical vient au troisième rang. Th. Mc Keown fait en effet observer que "les principales maladies infectieuses étaient déjà en régression bien avant l'utilisation des vaccins et l'apparition des premiers antibiotiques". <br /> <br /> (°) "Biologie, Médecine et Physique Quantique", Pr. R. Cannenpasse-Riffard (Ed. Marco Pietteur - 2002). Baudouin Labrique
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C
<br /> Comme quoi on peut dire tout et le contraire de tout... Arrêtons-là cette polémique stérile si vous le voulez bien...<br /> <br /> <br />
B
Pour terminer, je vous informe tout de même que les "convictions" que j'ai sont en phase avec les découvertes scientifiques de la Physique Quantique et qui , je le répète, ne sont pas contestées !<br /> Voici ce texte écrit par le Pr Jacqueline Bousquet (CNRS) et qui vous expliquera mieux que moi en quoi au cœur de l'atome (et donc dans toute la matière) "c’est bien la psychomatière, autrement dit le psychisme, qui mène le jeu." : http://biogassendi.ifrance.com/biogassendi/scienceetconscience.htm et encore un autre texte qui l'explicite :<br /> "Introduction de la conscience dans la matière — de la physique quantique à la biologie "<br /> http://www.arsitra.org/yacs/files/article/38/introduction_conscience.pdf
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B
Vous affrimez et, selon moi, ex cathedra et donc dogmatiquement : <br /> "En science, jamais d'affirmations gratuites et "tombées du ciel" mais le plus souvent des probabilités ! "<br /> <br /> Je distinguerai deux axes dans la "Science" (le distinguo est plus qu'important) dans sa partie notamment médicale et qui m'intéresse ici :<br /> <br /> On peut en dresser, grosso modo, deux tendances :<br /> <br /> - D'une part, les tenants de la science matérialiste et rationaliste (dite aussi conventionnelle ou officielle) dont les principes sont basés sur de véritables croyances dogmatiques et, comme on le verra ci-après, à laquelle David Servan-Schreiber se rattache fondamentalement, même s'il prône des approches (prétendues) "naturelles" mais ce qui ne conduit, en l'occurrence, qu'à recourir à des pratiques comportementalistes visant, comme ce qu'elles prônent allopathiquement, à n'agir que sur les effets et pas sur les causes réelles.<br /> <br /> "En général, les dogmes matérialistes n’ont pas été édifiés par des gens qui aimaient les dogmes, mais par des gens qui pensaient que rien de moins net ne leur permettrait de combattre les dogmes qu’ils n’aimaient pas. Ils étaient dans la situation de gens qui lèvent des armées pour défendre la paix." Bertrand Russell ("The Basic Writings of Bertrand Russell", p. 241 - Routledge, Londres,1992).<br /> <br /> <br /> - D'autre part, les tenants de la science d'inspiration quantique et parmi lesquels il faut compter les précurseurs que sont, entre autres, Plank (début 1900 !), Heinroth, Jung, Groddeck, et qu'ont suivi, notamment, Selye, Pinel, Laborit, Böhm, Hamer, Charon, Bousquet, le chef de file étant, excusez du peu, Einstein lui-même ! Cette frange a l'immense mérite de se mettre, enfin, en phase avec la pensée des anciens lesquels en constituent, dès lors, les véritables précurseurs parmi eux, il faut notamment compter : Hippocrate, Aristote, Platon, Saint-Augustin, Voltaire... (Plus de détails dans la page Psychobiologie) ; cette science avec conscience ne se limite pas au "comment" mais s'attache au "pourquoi" profond des maux et par voie de conséquence un "comment", parce qu'il ne fait pas l'impasse du "pourquoi", est bien plus approprié et efficace.<br /> <br /> Le piquant de l'histoire, c'est ce René Descartes (1596-1650) qui, voulant résolument imprimer sa pensée rationaliste et donc réductrice à son temps (d'où l'émergence de l'esprit "cartésien"), a prétendu donner la leçon suivante : <br /> «Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans sa vie se défaire de toutes les opinions que l’on a reçues et reconstruire de nouveau dès le fondement, tout le système de ses connaissances. » <br /> <br /> Autre citation : celle du célèbre microbiologiste René Dubos et inventeur de l'antibiotique :<br /> «J'ai toujours pensé que le seul problème de la médecine scientifique, c'est qu'elle n'est pas suffisamment scientifique. La médecine moderne ne deviendra vraiment scientifique que lorsque les médecins et leurs patients auront appris à tirer parti des forces du corps et de l'esprit qui agissent via le pouvoir de guérison de la nature.»<br /> <br /> Dans son livre "Anticancer" (chapitre 9, p.236), en référence à la pratique ancienne de la médecine, David Servan Schreiber (DSS) fait état de ce qu'il appelle "un principe invariant" : "le traitement du patient doit se focaliser moins sur ses symptômes physiques que sur son élan vital". C'est ici déjà une seconde et foncière contradiction dans le discours de DSS ; ce qu'il affirme est en effet surprenant vu les options scientifiques de DSS (selon l'analyse que j'en fais dans la page que j'ai consacrée à son libre http://www.retrouversonnord.be/anticancer.htm) <br /> car elles ne vont manifestement et malheureusement pas totalement dans le sens de laisser s'exercer intégralement le "pouvoir de guérison de la nature", tel que le propose la Psychobiologie moderne (°), éminemment en prise avec les lois naturelles, mais à laquelle manifestement DSS n'adhère (étonnamment) pas sur le plan thérapeutique, mais, <br /> <br /> Commentaire du livre de DSS par le Dr Didier Vander Steichel, directeur scientifique de la Fondation belge contre le cancer, dans cet article de La Libre Belgique intitulé "Il ne faut pas confondre comment et pourquoi" :<br /> <br /> "(...) comme c'est le cas de nombreuses personnes, le Dr Servan-Schreiber tombe dans le piège qui consiste à confondre le "comment ?" et le "pourquoi ?". Si les progrès de la médecine ou de la science expliquent petit à petit comment un cancer se développe, ils ne donnent aucune explication sur le "pourquoi" il survient chez un individu et pas chez son voisin, maintenant et pas dans dix ans ou il y a cinq ans." (http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=381645).<br /> <br /> La psychobiologie moderne confirmée par les avancées de la Physique Quantique a montré que la réponse (qui met à jour le "pourquoi") est à trouver dans le psychisme : cherchez la situation conflictuelle non résolue (sine qua non pas de cancer !) et la manière dont elle a été ressentie et vous aurez 'l'objet' réel à prendre en considération.<br /> <br /> Certes, bravo à ce médecin de reconnaître indirectement l'impasse dans laquelle se trouve actuellement la science médicale, ce qui renvoie à la pertinente analyse que nous en donne le célèbre écrivain et scientifique Jean-Jacques Crèvecoeur et sous le même titre, à l'occasion de sa demande de droit de réponse qu'il a faite au Vif L'Express suite à la parution d'un infâme article intitulé « Le Coup de marteau du Dr Hamer ». Il y a à ses côtés heureusement une frange de plus en plus importante mais encore trop peu écoutée de scientifiques courageux qui dénoncent, preuves incontestables à l'appui les errances flagrantes et mortifères de la médecine conventionnelle Je doute fort que l'universitaire et chercheur en neurosciences DSS ne connaisse pas de telles sources.<br /> <br /> (°) La psychobiologie fait partie des sciences cognitives, lesquelles désignent le domaine de recherche dans lequel sont étudiés les mécanismes neurobiologiques qui sous-tendent la cognition (perception, motricité, langage, mémoire, raisonnement, émotions...). La psychobiologie est une branche qui fait appel pour une large part aux neurosciences. L'absence de prise en compte de la psychobiologie par DSS malgré sa place centrale dans découvertes innovantes de la science médicale (dont celles notamment induites par la Physique Quantique) est d'autant plus incongrue de la part de DSS étant donné la présentation qui est faite de lui à propos de son livre et qui fait référence à "son expérience de médecin et chercheur en neurosciences" (!!!).Cherchez ici encore "l'erreur" ...
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C
<br /> Je ne chercherai certainement pas à polémiquer avec vous: il est évident que nos convictions sont fort différentes et, pour ce qui me concerne, je ne rajouterai rien à<br /> ma précédente réponse sinon le fait d'insister sur le non-sens - à mes yeux - qui consiste à vouloir à tout prix chercher hors de la matière je ne sais quelle "force", "substance" ou "éther"...<br /> susceptible d'expliquer une psyché immatérielle (?). Je publie bien entendu in extenso vos nombreuses citations (il y en aurait certainement autant en sens inverse) - aucune censure autre que celle<br /> en rapport avec les bonnes moeurs dans ce blog - en laissant à chacun le soin de se faire une idée. Je tiens néanmoins - et tout à fait sincèrement - à vous remercier d'avoir pris le temps d'écrire<br /> sur le sujet.<br /> <br /> <br />
B
Vous dites "la Science n'a pas d'a priori "<br /> Incroyable une telle assertion du moins poru ce qui concerne la science dans sa partie matérialiste et rationaliste et tournée vers la passé alors que fleurissent à profusion des avances déterminantes de scientifiques innovants qui en respect des découvertes incontestées à ce jour de la Physique Quantique, intègre (enfin) matière et immatière (et donc psychisme)<br /> <br /> Voici ce qu'écrivait, en effet, feu le Pr Paul Feyerabend, professeur de philosophie des Sciences à Berkeley :<br /> <br /> "L'idée que la science peut, et doit, être organisée selon des règles fixes et universelles est à la fois utopique et pernicieuse. Elle est utopique, car elle implique une conception trop simple des aptitudes de l'homme et des circonstances qui encouragent, ou causent, leur développement. Et elle est pernicieuse en ce que la tentative d'imposer de telles règles ne peut manquer de n'augmenter nos qualifications professionnelles qu'aux dépens de notre humanité.<br /> En outre, une telle idée est préjudiciable à la science, car elle néglige les conditions physiques et historiques complexes qui influencent en réalité le changement scientifique. Elle rend notre science moins facilement adaptable et plus dogmatique : chaque règle méthodologique étant associée à des hypothèses cosmologiques, l'usage de l'une nous fait considérer la justesse des autres comme allant de soi. "<br /> <br /> "Le falsificationisme naïf tient ainsi pour acquis que les lois de la nature sont manifestes, et non pas cachées sous des perturbations d'une ampleur considérable; l'empirisme, que l'expérience des sens est un miroir du monde plus fidèle que la pensée pure; le rationalisme, enfin, que les artifices de la raison donnent de meilleurs résultats que le libre jeu des émotions"<br /> <br /> " La science est beaucoup plus proche du mythe qu'une philosophie scientifique n'est prête à l'admettre. C'est une des nombreuses formes de pensée qui ont été développées par l'homme, mais pas forcément la meilleure (...) " <br /> <br /> "La science [matérialiste et rationaliste] est la plus récente, <br /> la plus agressive et la plus dogmatique des institutions religieuses."<br /> Pr Paul Feyerabend.<br /> <br /> "La connaissance isolée, obtenue par un groupe de spécialistes dans un champs étroit n’a en soit aucune valeur, mais seulement si elle est associée, synthétisée avec les autres connaissances. Son apport varie selon sa contribution a la question" <br /> ("Qui sommes nous ?" de Erwin Schrödinger, un des pères de la Mécanique Quantique).<br /> <br /> Au vu des échecs de la science médicale, il faut résolument et d'une manière responsable se poser les bonnes questions comme celles que sepose Jean-Jacques Crèvecoeur : "Pourquoi la médecine est-elle dans une impasse ? Au début des années 1980, mes conversations privées avec des collègues chercheurs dans le domaine de la médecine et de la biologie m’avaient déjà mis la puce à l’oreille. « En médecine, nous sommes dans une impasse. Nous le savons depuis quelques années, et nous ne savons pas dans quel sens orienter nos recherches. » Ces propos concernaient l’ensemble de la recherche médicale, et pas un seul petit secteur isolé, malheureusement. Ces confidences « off record », personne n’osait les faire en public, ni dans les congrès scientifiques, de peur de se voir immédiatement privé des subventions indispensables pour poursuivre les travaux du laboratoire. " "Le langage de la guérison : histoire d’une révolution scientifique dans le domaine de la médecine" <br /> <br /> "Les « épidémies » ne frappent que des gens ou des animaux fragilisés et s’arrêtent spontanément sans la moindre intervention médicale. D’autant mieux, d’ailleurs, qu’il n’y a pas d’intervention médicale. Les autorités, conseillées par des « experts » (ces savants de l’ignorance selon la revue Marianne) continuent à nous imposer les vaccinations — acte anti-scientifique s’il en est — faisant preuve de l’inculture et de l’irresponsabilité du corps médical qui, depuis Pasteur, répète sans jamais les remettre en question des dogmes éculés, depuis longtemps rejetés par nos voisins européens par le danger qu’ils représentent ! "Pr Jacqueline BOUSQUET (Plus de détails concernant le rôle réel et pas intrinsèquement négatif des microbes).<br /> "les méthodes orthodoxes basées sur les doctrines classiques de l'épidémiologie, l'immunologie, la chimiothérapie ne suffisent pas pour traiter les maladies endogènes. Il est besoin de développer des procédés pour rétablir un équilibre entre l'hôte et le parasite." Sarah Bosely, The Guardian, 3 mai 2000. <br /> <br /> On a beau jeu alors de détourer l'attention sur des approches non conventionnelles ce qui est renforcé par les médias asservis à la pensée dominante. Je défie quiconque de pouvoir faire une liste dépassant la centaine de personnes qui en un an seraient avérées être décédées à cause des traitements non conventionnels ! En revanche, il est dès lors important de se (re)poser la question "Où sont les [vrais] charlatans ? " comme le fait le site "Innovation-Santé"... et comme déjà mentionné, résolument se pencher sur les raisons pour lesquelles les traitements médicaux constituent la 2ème cause de mortalité... Sinon c'est (encore) se tromper de cible. du côté des pratiques conventionnelles, il y a donc des dérives iatrogènes et mortifères sans commune mesure à tout ce qui pourrait être reproché dans le chef de la pratique non conventionnelle de la santé dont la psychothérapie et qui est diabolisée et dénoncée tendancieusement comme générant des dérives de type sectaire. <br /> <br /> Saint Augustin disait déjà que "Les miracles ne violent pas les lois de la nature, mais le PEU que nous en savons". Grâce à la psychobiologie doublé d'une psychothérapie efficace, des milliers de patients se guérissent ; cependant de telles guérisons faisant désordre dans le paysage médiatique asservi à la pensée unique lobbyisée, elles n'y ont donc pas mérité une juste diffusion et la mauvaise foi prévalant fait dire à certains qu'il faut trouver dans une erreur de diagnostic (!) la survenance de prétendues (à leurs yeux) guérisons, mais en fait c'est parce qu'elles échappent à leur entendement matérialiste et rationaliste, voire contrarient leurs intérêts financiers (moindre recours à des médications) ! <br /> <br /> <br /> "Celui qui base ou croit baser sa conduite - interne ou externe, de sentiment ou d'action - <br /> sur un dogme ou un principe théorique qu'il estime indiscutable, court le risque de devenir un fanatique."<br /> (Miguel de Unamuno / 1864-1936 / Le sentiment tragique de la vie)
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<br /> Je vous remercie de votre longue et très intéressante intervention qui demande plusieurs réponses d'ordre différent.<br /> Tout d'abord - et je le maintiens - je pense que la Science n'a pas d'a priori ou, du moins, ne devrait pas en avoir pour peu qu'elle soit menée par des chercheurs honnêtes. En effet, c'est un des<br /> rares domaines de l'activité humaine où il est possible de se corriger en fonction des éléments nouveaux amenés par l'observation ou l'expérimentation. On le voit tout au long de l'Histoire : des<br /> hypothèses sont abandonnées, des théories sont revues, corrigées, transformées au fur et à mesure de l'avancée de nos connaissances. En science, il n'y a pas de certitude qui ne puisse être remise<br /> en question. Le réexamen des données est constant ce qui permet d'avancer avec quelque vraisemblance de résultat... C'est précisément en cela que la Science est à l'opposé d'une attitude religieuse<br /> fondée sur des dogmes inamovibles. En science, jamais d'affirmations gratuites et "tombées du ciel" mais le plus souvent des probabilités ! Il n'en reste pas moins que depuis que l'Homme<br /> se penche sur son environnement, il existe - heureusement - quelques certitudes : la Terre n'est pas plate, le Soleil est une étoile banale comme les autres, les galaxies sont effectivement<br /> extérieures à la Voie lactée, etc. Qu'il reste énormément d'inconnu n'est nié par personne et c'est précisément cette approche qui nous permet de ne jamais considérer comme définitifs une<br /> observation, un résultat, si évidents soient-ils. La méthode expérimentale de Claude Bernard reste encore le meilleur moyen explicatif de notre univers...<br /> Vous nous dîtes ensuite que "la médecine est dans une impasse". Le médecin que je suis, confronté chaque jour aux malades et à la maladie, ne peut que s'insurger contre une telle affirmation.<br /> Peut-on raisonnablement avancer que l'on soigne moins bien aujourd'hui qu'il y a, disons, une centaine d'années ? Ce serait une absurdité et les statistiques de longévité accrue de nos<br /> contemporains sont là pour nous le dire. Alors, évidemment, affirmer qu'il reste bien des éléments de pathologie hors de notre portée est évident; c'est même un truisme. Quoi qu'il en soit,<br /> persévérer dans la connaissance des mécanismes intimes des affections - et leur traitement - est à l'évidence le seul chemin. Je me souviens, par exemple, lorsque j'ai débuté il y a quelques<br /> décennies, du drame quasi automatique que représentaient les cancers du sein : porter le diagnostic il y a quarante ans, c'était expliquer à la malade qu'elle était perdue. Aujourd'hui,<br /> heureusement, 80% de ces cancers sont guéris par la médecine et ce, avec de moins en moins de séquelles. Il s'agit là d'un exemple parmi des milliers d'autres... On trouvera toujours ici et là de<br /> bonnes âmes pour expliquer que cela ne va pas assez vite ou qu'on se fourvoie de temps à autre mais l'essentiel reste que la médecine a formidablement progressé, qu'elle continue de le faire et que<br /> c'est tant mieux pour le bien de tous.<br /> Quant aux vaccinations "acte antiscientifique", je pense que c'est faire peu de cas des avancées considérables que cette tehnique a permises : la variole n'est-elle pas éradiquée<br /> aujourd'hui, comme nombre de maladies du genre ? (je repense aux "épidémies" de polio qui terrorisaient tant ma mère lorsque j'étais enfant). La vaccination antigrippale ne permet-elle pas chaque<br /> année d'épargner bien des vies, notamment chez les plus fragiles ? Je suis d'ailleurs frappé par le fait que les opposants aux vaccinations relèvent toujours d'une approche non scientifique,<br /> qu'elles sont souvent le fait de gens qui raisonnent en fonction de leurs "certitudes" personnelles sans jamais s'en référer aux chiffres et cette attitude là, oui, c'est vrai, elle est<br /> antiscientifique : n'inversons pas les rôles ! Ailleurs, certaines sectes s'opposent à toute transfusion sanguine au nom d'un obscurantisme jamais remis en cause : qui est antiscientifique ici ? Et<br /> il ne s'agit là que d'un exemple parmi tant d'autres.<br /> Enfin, vous citez la psychobiologie, terre encore bien mal déchiffrée : il est vraisemblable que certains malades sont améliorés par des thérapies peu conventionnelles mais la médecine<br /> "traditionnelle" ne remet pas en cause ces résultats. Elle se contente de prendre acte en sachant que, tôt ou tard, l'explication physicochimique sous jacente sera décryptée... sans compter la<br /> considérable importance de l'effet placebo, si difficile à évaluer.<br /> Vous comprenez donc que je ne partage pas vraiment votre approche mais, et c'est pour cela que je pense ce blog utile, je suis heureux que nous puissions ainsi débattre de tels sujets. Vous serez<br /> toujours le bienvenu ici : aux lecteurs de se faire une idée...<br /> P. S. : en relisant attentivement votre intervention, je m'aperçois que vous opposez matière et psychisme (que vous appelez immatière) ce qui m'avait échappé ! Evidemment, nous ne risquons pas de<br /> nous comprendre puisque je suis quant à moi persuadé que tout est matière (pensée, mémoire, etc) et que je ne crois définitivement pas à l'âme. Je suis persuadé que ce que l'on<br /> appelle psychisme est en fait schémas et connexions neuronales baignant dans des cathécolamines cérébrales, le tout étant modulé tant par l'hérédité que par l'apprentissage (culturel ou<br /> autre). C'est la raison pour laquelle, un jour ou l'autre, je pense que la science arrivera à très bien explorer (et surtout expliquer le fonctionnement, donc réparer si besoin) nos pauvres<br /> enveloppes corporelles d'animaux dits supérieurs.<br /> <br /> <br />
D
J'ai vu ton article sur les étoiles doubles. Je m'intéresse depuis toujours à l'astronomie et il y a une donnée que je n'ai trouvé nulle part : dans un système double, quelle est, approximativement, la distance entre les 2 étoiles ? Est-ce de l'ordre de Terre-Soleil ou quelques AL quand même ?
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C
C'est une intéressante question que tu poses là car elle permet de rétablir une juste perspective des choses. Mais, tout d'abord, pour te répondre immédiatement, la distance qui sépare les composants d'une binaire est bien inférieure à l'année-lumière (al). Il faut, en effet, que la gravitation permette aux deux astres de s'attirer (et surtout de se garder) l'un l'autre or la distance d'une année-lumière est trop importante (on oublie souvent cette immensité quand on entend parler de galaxies situées à "des millions d'années-lumière"). A titre de comparaison, on estime que la distance moyenne séparant les étoiles de notre galaxie est de 1 parsec, soit environ 3,26 al. La distance entre les 2 partenaires d'un couple stellaire est variable : on sait que certaines étoiles sont si proches l'une de l'autre qu'elles ne sont distinguables que par une analyse spectrale, le télescope étant tout à fait incapable de les séparer optiquement. Par contre, ce dernier permet de mettre en évidence les étoiles dont les attaches sont distendues (mais réelles et permanentes), ayant des vitesses de révolution très faibles et échappant de ce fait à la spectroscopie. Bien entendu, les étoiles très proches ont des périodes de révolution entre elles courtes, parfois de quelques jours. A l'inverse, les étoiles éloignées tournent autour de leur centre virtuel commun en bien plus longtemps. Tout dépend aussi du couple : naine avec géante, naine jaune avec naine rouge, géante avec étoile à neutrons ou naine blanche. Tout - ou presque - est envisageable et les distances entre les partenaires s'en ressentent aussi. J'ajoute que nous n'avons évoqué ici que des binaires mais qu'un nombre non négligeable de systèmes sont multiples, avec 3, 4 ou plus d'étoiles : on imagine alors la complexité d'un tel système qui, néanmoins, peut fonctionner durant des millions d'années. Dans le sujet, l'exemple cité de la planète Tatooine est d'autant plus frappant que cette dernière est située dans un système triple. Evidemment, on parle ici d'étoiles et de planètes existantes parce qu'observées mais qui sont très probablement assez inhospitalières. En résumé, les binaires serrées ont des distances "intracouple" de, disons, un à quelques "systèmes solaires" et, pour les binaires lâches, cela peut aller - je me lance - jusqu'à un 1/3 d'al… P.S. : un point de détail. Binaire - stricto sensu - qualifie l'ensemble des deux étoiles (les anglo-saxons utilisent le terme de binary star system with two components) mais il arrive que l'un des membres du couple soit appelé binaire (d'où la phrase, dans le livre cité en préambule de l'article, parlant "des deux binaires").
C
Pour Serge : il y a effectivement la possibilité d'insérer des vidéos et sans doute des gifs animés. J'ajoute qu'il y a également la possibilité d'insérer plusieurs photos sur un même sujet. J'explorerai toutes ces fonctions dans le futur car, pour l'heure, mon souci principal est de bien référencer cette nouvelle adresse...
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S
je viens de parcourir cette nouvelle présentation , c'est clair <br /> y a t'il cependant possibilité aussi d'inserer des vidéos et des gifs animés sur Over blog <br /> j'ai voté +5 en ce jour
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C
Posté le lundi 19 novembre 2007 01:36 <br /> <br /> Pour Henri L. Il est certain que l'Univers est infiniment plus vaste que nous ne pouvons l'imaginer avec notre cerveau somme toute limité. Récemment, sur un blog où était posée à peu près la même question, j'avais expliqué que, quelques années avant sa mort, Isaac Asimov (qui n'était pas qu'un écrivain célèbre de science-fiction mais également un scientifique brillant) avait écrit sur le sujet : "Isaac Asimov a écrit un livre (civilisations extra-terrestres, chez RD) où il calculait les probabilités de vie extra-terrestre (nombre de galaxies et d'étoiles, position des planètes par rapport à leur étoile, composition, atmosphère, etc.). A chaque étape, il avait un chiffre probable dont il ne retenait que 10%. Au bout du compte, il a trouvé 433 millions d'étoiles où la vie était apparue sur une des planète sous forme de micro-organismes et 390 millions de planètes possédant une civilisation technologique plus ou moins avancée." Je suis pour ma part certain qu'il existe de la vie quelque part dans l'Univers, même si elle reste difficile à imaginer, du moins pour ses formes les plus élaborées (parce que des bactéries restent malgré tout des bactéries, c'est à dire des formes de vie assez simples). Ce qui finalement pose problème est la distance incroyable qui nous sépare de ces planètes du possible et, dans l'état actuel de nos connaissances, je vois mal comment nous pourrions atteindre - même par des signaux quelconques et à supposer qu'ils puissent les comprendre - nos éventuels correspondants. Il est vrai, que du temps de Napoléon, un voyage sur la Lune était du domaine du rêve le plus extravagant : restons donc optimistes...
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A
Posté le jeudi 15 novembre 2007 18:17 <br /> <br /> salut céphéides, <br /> la tache lumineuse en haut à droite de mon image est la galaxie m110<br /> je t'ai mis +5<br /> continue, ton blog est très intéressant!
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F
Posté le samedi 03 novembre 2007 17:28 <br /> <br /> bravo pour vos articles, qui sont d'une grande richesse
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H
Posté le mercredi 31 octobre 2007 10:58 <br /> <br /> Intéressant article qui me donne à penser la chose suivante : il y a des milliards d'étoiles présentes au sein d'une même galaxie et des milliards de galaxies dans notre univers visible (combien au delà ?). Or, chacune de ces étoiles est susceptible d'être entourée par plusieurs planètes. Ce qui nous laisse supposer que, toujours dans l'univers qui nous est accessible, il existe des milliards de milliards de planètes potentielles : comment ne pas penser que au moins une poignée d'entre elles possède les conditions requises pour voir apparaître une forme de vie. On imagine toujours ces autres êtres vivants à peu près semblables aux formes de vie présentes sur notre planète (ressemblant de préférence à l'être que nous supposons le plus intelligent, c'est à dire nous). L'intérêt de votre article est de montrer que les conditions de vie sur une planête peuvent être infiniment variables. Par exemple, à gravité et atmosphère égales, quelle pourrait être la configuration d'une être intelligent (ou seulement vivant) sur une planète tournant autour d'un trio d'étoiles bleu-blanc-rouge ? Ses organes visuels seraient très certainement bien différents des nôtres... Tout cela pour dire qu'il ne faut pas chercher une forme de vie forcément analogue à la nôtre...
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O
Posté le mardi 23 octobre 2007 18:00 <br /> <br /> super article <br /> gros bisous
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C
Posté le mardi 23 octobre 2007 16:18 <br /> <br /> ... ce qui n'est pas une raison pour renoncer, bien au contraire, tu en conviendras. Il est certainement exact que tant de questions sur l'univers, proche ou lointain, qui nous entoure restent sans réponses ou avec des réponses incomplètes, provisoires. Pourtant, si l'on songe aux progrès réalisés depuis l'homme de Cro-magnon (une époque toute proche en terme d'évolution), on se dit que ça a été vite : hier encore, on croyait que le tonnerre était une menace des dieux, que les maladies naissaient par "génération spontanée" et que les étoiles n'étaient que des joyaux accrochés à une sphère de velours entourant la Terre, centre du Monde... Que de chemin déjà parcouru ! Alors, oui, ça vaut la peine de continuer, tu ne trouves pas ?
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L
Posté le mardi 23 octobre 2007 15:56 <br /> <br /> et bien suis toujours ravie par tous ces articles! cela doit etre surprenatn de voir 2 soleils ( etoiles) dans le ciel. mais on ne sait encore pas grand chose sur l'univers et chaque découverte faite lance encore beaucoup plus de question alors.....
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